Une série qui montre une fois encore que ce n'est pas parce qu'elle est en format animé qu'elle est destinée aux jeunes enfants. En effet, vu le langage utilisé ainsi que le côté lubrique du capitaine Ardillon envers son androïde sexuel Sixe (oui oui, c'est son rôle, être un androïde sexuel), Les décalés du cosmos est dans la droite lignée de Drawn together, M. Pickles, Archer, Bojack Horseman, Big Mouth ou encore Rick et Morty, pour lesquelles je déconseille aux parents de laisser leur progéniture de moins de 12 ans devant.
Pour ma part, je la trouve délicieusement explicite et variée, ce qui fait qu'on ne s'en lasse pas. D'autant qu'il n'y a eu que trois saisons. Sachez qu'il n'y a pas de vrai fin et que, d'ailleurs, chaque épisode se finit par un statu quo pour l'équipage du vaisseau. Il n'y a donc pas non plus d'épisodes "à suivre" ou d'épisode à suspens en fin de saison.
Mon principal regret pour la série - au-delà de n'avoir duré que trois sai sons - est assez limité puisqu'il concerne seulement l'androïde Sixe, qui a changé de voix pour la dernière saison, mais qui a également perdu la jolie animation faisant bouger sa poitrine. Elle a également été victime d'une atténuation de sa culotte (invisible lorsque le personnage est de face alors que ce n'était pas le cas lors des deux premières saisons), et surtout elle a vu largement diminuer son rôle implicite de conscience du capitaine Ardillon, ce qui fait qu'elle perd de l'importance dans les intrigues.
Attention, la série est d'origine québécoise et n'a pas été doublée en "vrai" français. Cependant, on n'y rencontre aucun accent et seul l'emploi de l'expression québécoise "trou de cul" trahit son origine.