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Damien S
31 abonnés
395 critiques
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Critique de la série
5,0
Publiée le 12 juin 2014
Tous ces courts métrages sont des chefs d'oeuvre et ont servi de terrain d'entrainement aux animateurs Disney pour la réalisation des longs métrages que nous connaissons
Et voici la quatrième saison, l'hiver bien sur. Alors le froid peut geler quelque peu les neurones et ici on le remarque. Ouverture avec un loup hurlant dans une tempête de neige et bien d'autres animaux, mais dès que l'on se tape un cerf qui commence à faire du patinage artistique sur un lac gelé, puis vient deux autres le rejoindre, cela m'envoi une boule de neige dans la face, bonjour la farce. Heureusement que par la suite des castors ou ours égayent un peu plus cette franche débandade.
Un des plus beaux de la collection Silly Symphonies, court-métrage Disney qui se base sur le conte de "La Bergère et le ramoneur". Une boutique ferme et l'intérieur reste toujours allumer, tout les objets qui sont en porcelaine se mettent à bouger, assiettes et j'en passe. Des détails somptueux, et une danse splendide, puis un combat contre un satyre. A ne pas rater tout simplement.
Un dessin animé qui se contente de reprendre beaucoup de choses du premier Silly Symphonies, et du meilleur jusqu'ici, "La Danse macabre" à l'instar de la séquence du coq ou encore du gag des araignées qui en forment une seule (sauf que dans l'autre c'étaient des squelettes !!!), seul changement majeur, ici c'est dans le contexte d'un cauchemar que fait un chat. Rien de bien original dans cette atmosphère de mauvais rêve.
Un Silly Symphony qui se déroule dans une oisellerie ce qui permet aux animateurs de Disney de montrer leur imagination pour ce qui est du physique et du mode de vie de chacune des espèces d'oiseaux dans les premières minutes avec même un clin d’œil aux Marx Brothers. Une attente déçue avec des deux canaris qui font une sorte de concours de chant chacun dans une cage sur lesquelles une étiquette avec un prix différent qui faisait attendre une chute...qui ne vient pas. Le méchant du film, qui est bien évidemment un chat, vient trop tardivement dans l'action.
Suite de l'hyper-cultissime "Les Trois Petits Cochons", "Le Grand Méchant Loup" est loin d'atteindre l'immense qualité de son prédécesseur. L'histoire des "Trois Petits Cochons" se mélange à celle du "Petit Chaperon Rouge", et bien sûr le Grand Méchant Loup veut bouffer tout le monde. Bref, c'est une sorte de parodie qui si elle donne quelques instants drôles, comme celui où le Loup est déguisé en fée, reste bien gentillet et fait très pâle figure par rapport à ce que fera plus tard le génie d'un Tex Avery pour ce type de dessin animé.
Bon on me dit que le synopsis de ce "Silly Symphony" c'est un jeune coq qui se fait piquer sa poulette, qui ressemble un peu Miss Prissy celle qui veut se taper Charlie le Coq mais en plus jeune et en nettement plus belle, par un champion de boxe ; donc logiquement on croit qu'on va voir logiquement contre toute logique le jeune coq qui a oublié de faire de la muscu battre le champion. C'est le cas mais il faut attendre la dernière minute pour cela car on ne sait pas pourquoi mais les trois quarts de l'ensemble sont vampirisés par une carioca totalement inutile, n'apportant absolument rien à l'intrigue. La carioca, je la préfère dans "La Cité de la peur" ; ça y a nullement sa place non plus mais au moins là-dedans c'est marrant.
Chez Vivaldi, ma saison préférée c'est l'été, chez les Silly Symphonies, c'est l'automne. "Winter" prend un mauvais départ avec des animaux qui ont beau se geler les couilles mais qui s'amusent et dansent quand même. On croit qu'on va avoir un peu d'action quand un petit ours en réveille un grand, mais ce dernier hélas aussi s'amuse et danse. Mais l'ensemble se rattrape in-extremis à la fin avec la partie absolument adorable de la marmotte, que ceux qui ont vu l'excellent film d'Harold Ramis avec le génial Bill Murray "Un Jour sans fin" n'auront aucun mal à comprendre.
Adapté librement d'un conte de Hans Christian Andersen "La Bergère et le Ramoneur", "The China Shop" fait débuter l'année 1934, qui verra la sortie du chef d’œuvre absolu de Frank Capra "New York-Miami", pour les "Silly Symphonies". L'intrigue, dont les grandes lignes ont déjà été utilisées largement dans d'autres dessins animés antérieurs de Disney, est la nuit dans la boutique d'un vendeur de porcelaines qui aime bien gaspiller l'électricité vu qu'il n'éteint pas derrière lui. L'ensemble est assez cruel (la casse est terrible !!!) et le dessin est très réussi, notamment celui du couple de danseurs ; de plus "The China Shop" est assez bien rythmé. La fin est excellente.
Encore de la mythologie pour l'ami Walt et une très nette amélioration dans le dessin des êtres humains (même si c'est une divinité !!!), par rapport par exemple à "The Pied Piper" sorti que pourtant même pas deux ans avant, car il faut bien l'avouer Perséphone est vraiment trop canon. L'animation est excellente, le rythme est pas trop mal mené, et même si on peut trouver le personnage de la déesse aussi nunuche qu'elle est canon, "The Goddess of Spring" est largement dans la moyenne de la série des "Silly Symphonies".
Comme pour "Les Petits Lapins joyeux", autre Silly Symphony sorti l'année précédente, il ne vaut mieux pas voir "Carnaval des gâteaux" si vous êtes en plein régime ou si vous êtes diabétique. Animation parfaite, dessin agréable, belle imagination dans l'utilisation du sujet même si l'ensemble est un peu répétitif.
Un Silly Symphony qui visiblement n'est pas dans la période la plus créatrice des Studios Disney car les fonds marins n'inspirent pas des masses Disney et ses animateurs. On voit des poissons qui dansent parce qu'ils sont trop contents d'être des poissons, il y a bien sûr un ennemi qui traine dans le coin, ici une pieuvre ; bref c'est à 99/100 la même chose que dans la plupart des précédents dessins animés de la série.