Alors que la longue saga Dragon Ball Z se termine en beauté après avoir émerveillé une génération entière de fans, voici que vient la même année (1996) la suite des aventures de Son Goku. Baptisée Dragon Ball GT (Grand Tour), elle n’est pas réalisée par Daisuke Nishio et n’est pas basée sur le manga original d’Akira Toriyama. Avant tout, sachez que je ne prends pas du tout en compte l’horrible doublage français, plus mauvais qu’à l’habitude, les voix ayant été d’autant plus changées. Entre un humour francisé, des dialogues débiles et les noms se métamorphosant, la société AB Distribution ne rattrape jamais ses erreurs. En ce qui concerne le dessin animé lui-même, il s’avère très inégal. En effet, situé dans le futur, l’aventure commence par un voyage intergalactique où Goku (redevenu petit), sa petite fille Pan et Trunks devenu adulte, parcourent différentes planètes afin de retrouver des boules de cristal aux étoiles noires. Ennuyeux, sans saveur et sans rythme, ce premier arc a de quoi blaser les fans avec son humour insipide et ses péripéties répétitives. Mais l’histoire évolue dans un nouvel arc somptueux, celui de Baby, le monstre au corps enfantin. Invincible, machiavélique, violent, dérangeant, Baby est un monstre de taille qui prendra moult possessions dont Végéta, rendant le résultat dantesque. On atteindra par la suite d’excellentes innovations comme le retour de Sangoku oozaru, cette fois-ci en super guerrier, qui se transformera par la suite en fameux Sangoku 4. On enchainera ensuite par le retour des cyborgs (un joli flop) tandis que la fin est un final des plus extraordinaires, mettant en scène Sangoku 5 et Végéta 5 fusionnant pour vaincre les dragons noirs. L’ultime arc s’avère donc beaucoup plus bourrin, revenant aux combats non-stop jusqu’à l’apogée de la série. En bref, du lourd, du faible mais toujours cette bonne impression que l'aventure Dragon Ball n'était jamais terminée...