Tsui Hark cinéaste de Hong Kong, tourné vers le cinéma de genre ( ici on n'est jamais dans le second degré !) : polar sanguinolent, tourné dans le style des films de karaté de série B ( Tarantino trouvera ici, sans doute, des sources d'inspiration) réalise avec " l'enfer des armes" (1980) un de ses opus majeurs.
Aucune rédemption pour ces personnages qui mêlent un groupe d'américains ( il fait penser à celui de " la maison de bambou" ...
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Version non censurée :
L'Enfer des Armes conclut remarquablement la trilogie du chaos après les intéressants Butterfly Murders et Histoires de Cannibales, où Tsui Hark nous fait suivre le destin de trois jeunes naïfs devenant terroristes en étant entraînés dans une spirale violente par une jeune anarchiste.
Il y a une vraie évolution dans le cinéma de Tsui Hark avec L'Enfer des Armes, que ce soit esthétique ou dans l'écriture, avec ...
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Le film commence gentiment tout en offrant une certaine atmosphère qui sort de l'ordinaire son score fait un peu film d'horreur et sa photographie Argentesque tant le rouge de ses premières minutes rappelle celui de Suspiria. Puis on suit une jeune fille qui prend plaisir à faire souffrir les animaux d'ailleurs il y aura de l'ironie dans tout ça, des fils à papa qui écrasent un vieillard en voiture et qui lui repassent dessus en marche ...
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Un film grandiose, fort et vrai sur la folie des armes. Tout part de jeu d'enfants, puis d'ados et enfin l'engrenage est comme un cercle vicieux qui les entraîne dans des folies de plus en plus dingues, les flics, les triades, les étrangers, tout le monde s'en mêle. Une ahurissante spirale dès 1980, près de dix ans avant que John Woo fasse ses policier/action décapant. Visionnaire, puissant et indispensable.