Prise de risques maximale sur le papier pour Disney tant Lilo et Stitch fait partie de ces œuvres les plus appréciés, ce remake en live action est une réussite et a le mérite, contrairement aux autres, de revisiter suffisamment dans le détail l’histoire initialement racontée il y a vingt ans, pour avoir de l’intérêt à être revu.
Les puristes du cinéma d'horreur peuvent passer leur chemin, Destination Finale Bloodlines est un film gore spectacle qui entend amuser toute la famille de plus de dix-huit ans autour d'un massacre de personnages inutiles, de la façon la plus graphique qui soit. C'est complètement nul, mais c'est absolument fun.
On a beau avoir pris encore beaucoup de plaisir devant les séquences d'action de Balle Perdue 3, le scénario paraît plus que jamais en bout de course et on sent que le film se repose sur deux, trois idées, en comblant le reste.
On est dans du MCU à l'ancienne, à l'époque où c'était bien, où les auteurs pouvaient raconter des choses entre les lignes imposées et s'exprimer derrière la caméra. Ce n'est pas vraiment le film de l'évolution, toutefois, on espère qu'il sonnera une forme de révolution.
Gourmand, croquant, sanglant, avec un Tom Hardy investi pour casser des têtes. Evans a cette vision de l’impact, de la mort graphique davantage que de la chorégraphie. L’important n’est pas d’être classieux ou inventif comme un John Wick, c’est de rendre le carnage aussi visuel que possible. Bref, le maître est de retour.
Sinners est un petit chef d’oeuvre, un film qui nous prend aux tripes et nous marque, pas pour les raisons évidentes qu’il semble vouloir défendre mais pour toute sa nature, plus complexe et plus riche.
Avec son héros atypique, The Amateur voulait se démarquer de la concurrence. Sans doute aurait-il eu plus de latitude pour réaliser son souhait sur une plate-forme de streaming avec six épisodes de quarante minutes. Cela lui aurait évité de sacrifier chaque bonne idée sur l'autel de la précipitation, accouchant ainsi d'un film basique, convenu, et un peu amateur.
Difficile de trouver des mots pour catégoriser une adaptation si vide d'intérêt. Pour parler dans des termes véritablement empruntés au jeu (contrairement à la moitié des dialogues du film), regarder cette "œuvre" s'apparente à une session de jeu sur la première version Minecraft, sans mods ni packs de textures : on s'ennuie et c'est terriblement moche.
Le premier tiers de Holland, on est intrigués. Le second tiers, on est ennuyés. Le dernier tiers, on est consternés. Ce qui aurait pu être un thriller convenable ne sera qu'un film banal et bancal, simplement sauvé des eaux par une Nicole Kidman effrontée.
S’il ne réinvente pas la roue, qu’il ne multiplie pas les effets de style et ne tranche pas dans le lard comme on aurait pu le croire, Novocaïne séduit principalement grâce à son héros gauche et naïf.
Rachel Zegler parvient à faire une performance mémorable de ce qui s'annonçait comme une catastrophe inévitable. Disney a intérêt à la remercier : son dévouement donne naissance au meilleur live action depuis Cendrillon et Maléfique.
C'est un long-métrage qui a les armes financières et techniques pour briller ; et il démontre qu'il pourrait être capable de briller s'il le souhaitait. Mais il ne le veut pas. Il veut engranger les visionnages, occuper l'espace du « divertissement sans prise de tête » et peut-être produire une suite.
Des protagonistes dont la profondeur ne sera jamais un sujet dans le film, car on se contente de nous balancer du passif sans nous en donner la nature. En quoi la sorcière est maudite ? Comment marchent ses pouvoirs ? Pourquoi Dave Bautista rend toutes les femmes amoureuses ? Si le ridicule ne tue pas, In The Lost Lands a le mérite d’essayer.
On attendait beaucoup de Mickey 17, peut-être trop que ce que Bong Joon Ho pouvait nous donner. Et pourtant, la générosité de l'homme est une nouvelle fois flagrante au sein d'un film qui convoque tellement de belles choses et, surtout, foncièrement drôle.
Le nouveau monde chez Marvel ressemble beaucoup à l’ancien. La quatrième itération de Captain America peine à s’illustrer comme le second souffle attendu, pâtit d’une intrigue qui doit en raconter trop et trop vite, sans prendre le temps de digérer ses idées qui sur le papier avaient de quoi nous séduire.
On sort de Vol à haut risque avec le sentiment que quelqu'un a décidé d'envoyer cet agneau à l'abattoir, tant on ne voit pas comment il a pu atterrir en salles, le métrage étant mineur sur tous ses aspects. Personne ne semble s'être investie particulièrement derrière la caméra et devant, les acteurs jouent la montre. Néanmoins, son absence d'ambition le rend assez inoffensif pour n'offusquer personne.
La palme de la vengeance multiplie les belles idées, les traits d’humour bien sentis pour s’illustrer comme un film familial généreux, que l’on regarde avec des yeux d’enfants, qu’on le soit encore ou non.
Wolf Man est une série B correcte sortie des usines en surrégime Blumhouse. On apprécie voir Leigh Whannell tenter la même approche moderne sur le loup-garou que pour son Invisible Man, en centrant son regard sur une autre facette du monstre. Néanmoins, l'ensemble respire trop le film de commande pour surprendre (...).