Sandrine Kiberlain incarne avec brio celle qui a mené sa vie personnelle et sa carrière avec flamboyance et liberté. Dommage que l'on ne retrouve pas ces deux aspects dans la réalisation très académique de Guillaume Nicloux.
Le premier film d'Arthur Môlard démontre chez lui une parfaite maîtrise de la tension et du suspense, d'autant que son actrice manie l'ambiguïté avec talent.
Plutôt qu'une démonstration frontale de l'horreur de la Shoah, Michel Hazanavicius l'évoque par le biais d'une animation subtile et poignante, alternant des ambiances parfois sombres, parfois plus colorées, pour raconter l'espoir et la résilience, alors même que tout semble perdu.
Emmanuel Mouret continue de creuser son sillon entre drame et comédie avec un style reconnaissable entre tous, mélange singulier de profondeur et de légèreté.