Rares sont les films qui peuvent réellement prétendre au titre d'ovni. Mais celui-ci, avec son esthétique urbaine, son énergie rock et son humour tour à tour tragique ou burlesque en est un. Et un très bon.
(... ) le film peine à imposer son esthétique volontairement artificielle, faite de fonds verts et d'images numériques. D'autant plus dommage que l'épilogue se révèle, lui, très puissant.
Le mélange des tons et des genres ne fonctionne pas complètement, mais cette audace se révèle finalement plutôt payante : elle insuffle au film une vivacité et une singularité qui servent un propos actuel très incisif.
Un formidable divertissement, à la fois drôle dans le ton et sérieux dans le fond, porté par d'excellents acteurs, dont un Ralph Fiennes des grands jours..
Les frères Boukherma semblent peu à l'aise avec le pan criminel, en dépit de la prestation de Sayyid El Alami. En revanche, la romance entre Anthony et Stéphanie permet aux cinéastes de dresser un portrait romanesque, juste et très touchant de la jeunesse.
Dommage, alors, que le récit tombe parfois dans des passages obligés attendus et la mise en scène dans une sur-stylisation. Mais ce Diamant Brut emballe grâce à la prestation désarmante de naturel de Malou Khebizi, une actrice définitivement à suivre.
La maladie, qui défie les filles dans le fondement même de leur passion, arrive tard et la résilience d’autant plus. Le film gagne cependant en force, lentement mais sûrement, pour se conclure dans une jolie scène.
Le « film d’école » est un genre délicat à manier et la réalisatrice Jennifer Devoldère (Sage Homme) le fait avec un talent indéniable grâce à de jeunes interprètes tout en justesse, une empathie non feinte et un regard subtil sur les évolutions sociétales.