Difficile de bouder son plaisir devant cette pépite de Ridley Scott, qui a su reprendre le meilleur de la recette du premier film pour arriver à ses fins, en y ajoutant encore un peu plus de contraste et de spectaculaire.
Le film s’intéresse à la psychologie de ces personnages au cœur des sept films à gros budgets qui l’ont précédé dans les salles obscures à travers cette histoire simple, mais attachante.
Les fans de la première heure pourront être frustrés par certains raccourcis – nécessaires tant sa vie a été riche – et autres omissions qui s’imposaient pour proposer un récit d’un peu plus de deux heures. Ce long métrage se découvre toutefois avec un plaisir immense pour ceux qui apprécient l’artiste et ses chansons, avec des moments d’émotion intenses au gré de ses échecs et de ses réussites.
En résulte un long métrage de 2H40, qui entremêle avec succès romance puissante et film de gangster, porté par un montage efficace plein de surprises et une mise en scène léchée.
En conclusion, «Smile 2» se contente de proposer une histoire autour d'un nouveau personnage, avec quelques effets visuels supplémentaires, des scènes encore plus gores, avec toujours ce sourire aux lèvres. Pas sûr que ce sera le cas de tous ceux qui ressortiront de la salle.
La qualité du maquillage, des décors, des costumes, etc. est telle qu’on est en droit de se poser la question, à certains instants, si l’intelligence artificielle n’a pas été utilisée pour aider Sebastian Stan à coller au personnage avec autant de perfection.
Entre aventure d’une vie pour Ritchie et amitié indéfectible, Golo et Ritchie partent à la découverte du patrimoine français : rencontre avec des agriculteurs, immersion avec des bonnes sœurs et étape du Tour de France au menu. En 12 jours, les compères réalisent près de 800 kilomètres, entre clichés bienveillants et France de carte postale.
(...) Un film débordant d’action, d’humour et de surprises dans tous les sens. Une gifle bienvenue pour secouer une franchise Marvel en manque de renouvellement.
Le mélange entre le réalisme des décors avec le glamour des acteurs et l'humour des situations - ne pas s'attendre à une investigation sérieuse sur le faux alunissage - le tout bercé par une bande originale sixties pleine de soleil pour les coeurs font de «To the Moon» un parfait divertissement estival.
On ne saurait toutefois que recommander « Longlegs » pour le choc admirable qu'il aura tenté de construire. Celui d'une enquête qui sonde les psychés à la manière d'un « Silence des agneaux », tout en poussant le curseur du glauque à son maximum.
Film d’action absolument captivant de bout en bout, Elyas touche également à des thèmes plus large, comme la solitude, le syndrome post-traumatique et la rédemption. Roschdy Zem est magnétique dans le rôle principal.
Les trois heures que durent le film ne se font jamais ressentir grâce à leur capacité à passer d’une étape à une autre avec une fluidité qui impose le respect. Les spectateurs sont entièrement plongés dans la quête de justice du personnage principal, et pris dans les rouages du plan machiavélique mis en place pour arriver à ses fins.
Si le casting est au rendez-vous, son metteur en scène aussi. Au rythme d’une bande originale concoctée par Jerskin Fendrix, déjà aux commandes pour Pauvres créatures, le réalisateur de The Lobster maîtrise son œuvre.
À mi-chemin entre la satire sociale, la parodie policière, et la romance gore, Les pistolets en plastique se révèle être une bonne surprise à partir du moment où on sait où l'on met les pieds.
(...) Quelques jolis coups plastiques réussis et une esthétique sonore et visuelle délicieusement eighties, pour les amateurs de curiosités cinématographiques et d’un humour noir que ne renieraient pas les frères Coen.
Ce film choral est surtout une ode poignante à la vie et à l’amour. À travers toutes ces trajectoires de vies, basées sur des histoires réelles, il montre à quel point il faut du courage pour vivre, et ce, sans jamais basculer dans le pathos.
La mise en scène maîtrisée du tandem Adil El Arbi et Bilall Fallah, des séquences d'action parfaitement chorégraphiées et une direction artistique impeccable pour saisir parfaitement l'essence de Miami, avec ses paysages urbains scintillants et ses plages ensoleillées, permettent de compenser les manquements du scénario.
Abigail ne révolutionne pas le genre, loin de là, mais sait rester divertissant. On pourra toutefois regretter certaines morts bâclées, une mythologie mal expliquée, et une musique du Lac des cygnes un peu trop présente.
En utilisant un folklore rarement vu dans le cinéma français, traité via la violence des réseaux sociaux, Saïd Belktibia accouche d'un premier film efficace, quoique trop littéral.