Les adorateurs du roman de Stephenie Meyer se régaleront, les cinéphiles et amateurs de Dracula crieront au scandale ! Car sur le plan cinématographique, Twilight 2 représente un échec.
On n'oubliera pas de mentionner un casting de seconds rôles largement à la hauteur pour faire de ce film une réussite tant dans la direction d'acteurs que dans la maîtrise narrative et formelle.
Malgré quelques maladresses dans la mise en scène qui donnent un côté un peu kitch sans pour autant nuire réellement à l'émotion provoquée par les dernières scènes, Alain Monne parvient à aborder sans tabou et sans détour le quotidien des personnes tétraplégiques.
Malgré certains partis pris factuels parfois douteux, on ne peut rester indifférent devant la pugnacité d'Anna Politkovskaïa et l'émouvante lettre cinématographique qui lui est ainsi dédiée.
Strella est divisé en deux parties totalement déséquilibrées comme si le réalisateur avait tout simplement oublié de nourrir l'attention de son spectateur.
Jean Achache s'est lancé dans une adaptation terriblement casse-gueule d'un roman de Christian Gailly et c'est un plaisir d'avouer qu'il s'en sort très bien.
Film qui vient conclure The red riding trilogy, les questions y trouvent leurs réponses dans un maëlström de la violence humaine. Viol, torture, meurtre, pédophilie, les aspects les plus sombres de la nature humaine nous sont jetés à la figure. Perturbant.
Deuxième opus de The red riding trilogy, le film nous plonge de nouveau dans le cauchemar du Yorkshire. De nouveau un polar glacial et nihiliste qui nous secoue les tripes.
Trop conceptuel pour réellement impliquer son spectateur, pas assez poétique pour maintenir éveillée la conscience, Au loin des villages flotte dans un entre-deux. Il a au moins le mérite de poser un regard humble et réfléchi sur un sujet régulièrement traité en trois minutes à la télévision.
Cineman réussit à amuser sans coup férir, à condition de ne pas être allergique à l'humour et au phrasé de Franck Dubosc. Dommage simplement que le film ne soit pas aussi ambitieux que son concept.
Une oeuvre best-of des plus grands succès du genre catastrophe, parfaitement digérés par un auteur sans complexe. Il en retire une substance fascinante dans sa vision de l'Apocalypse selon les Saints Mayas et sans surprises dans sa mécanique scénaristique.
Malgré de nombreuses réserves, on est face à l'épisode le plus convaincant de la franchise depuis Saw 2, Saw premier du nom étant définitivement hors catégorie.
Le cinéma de Bruno Dumont n'est jamais exempt de maladresses. Pourtant, on continue de se laisser embarquer par sa vision du Monde, entre naturalisme et philosophie, ainsi que par sa direction d'acteurs, pour le moins exemplaire.