Cette adaptation du roman autobiographique La Fabrique de violence, du Suédois Jan Guillou, décrypte de façon implacable les mécanismes de la surenchère, ce moment de bascule où un jeune homme, qui porte déjà le poids d'un contexte familial douloureux, doit faire des choix capitaux pour son existence.
Inspiré de nombreux témoignages, le récit, aussi émouvant que sanglant, suit pas à pas deux jeunes femmes au côté de la figure politique controversée Gerry Adams, héroïnes aussi tourmentées par un combat qui peut mener jusqu'à la trahison.
Du grand art ! On comprend mieux pourquoi il aura fallu plus d’un an à toutes les équipes pour « accoucher » d’un si beau bébé, surtout quand on découvre que Jérôme Commandeur, en véritable bourreau de travail à l’énergie débordante, a écrit, seul, le scénario des cinquante parodies de ce programme.
La puissance comique de Jean Dujardin, associée à la complicité d'une troupe d'élite, chahute avec une irrévérence joyeuse la légende pour mieux la célébrer.
Avec un drame social comme point de départ, cette mini-série britannique, aux personnages ciselés, se concentre, malgré ses arnaques à l'anglaise, sur le combat d'une mère pour accéder à une vie familiale normale.
Malgré quelques baisses de rythme, les six épisodes mêlent habilement action, émotion et humour (noir), pour préserver le suspense et offrir un divertissement réussi.
Certes, à l'écran, le récit perd un peu de son épaisseur, mais cette fresque conserve la substance d'une oeuvre que l'on a envie de (re)lire avec gourmandise.
C'est à une course-poursuite sombre et haletante que nous convie cette mini-série dans laquelle une figure noire identitaire tente de survivre face à une idéologie dominatrice ravageuse.
Immorale en diable, cette série conserve l'aspect sulfureux de la saga "Sexe Intentions" dont elle s'inspire, mais se nimbe, aussi, d'une intense violence psychologique.
Le rythme enlevé, marqué par des sons des années 80-90, les images spectaculaires de courses, ou encore la description des coulisses de la F1, effacent un petit côté telenovela.
Bien entourée par une belle galerie de personnages secondaires, Dora Tillier campe une héroïne aussi agaçante qu'attendrissante dans cette série alternant humour, questionnements existentiels et moments de gêne.