Premier film de Reda Kateb, acteur génial, cette comédie verse dans l’excès de bons sentiments sans réussir à être drôle. Pour un film sur des clowns, c’est embêtant…
Très réussi, formidablement interprété – Sean Baker a le chic pour révéler d’épatants comédiens « atypiques », ici l’incroyable Mikey Madison, 25 ans, sidérante d’énergie –, l’iconoclaste et déjanté « Anora » n’a certainement pas volé sa Palme (...).
« Fario » mêle drame familial, thriller écolo et histoire d’amour dans une intrigue assez complexe. Un scénario qui peine à nous embarquer, malgré une réalisation tendue et des acteurs habités - Megan Northam, vue notamment dans « Les Passagers de la nuit » ou « Salade grecque » est une fois de plus formidable.
Quatrième collaboration avec son réalisateur fétiche Varante Soudjian, le film remplit sa mission divertissante et apporte, en bonus, un regard lucide sur le miroir aux alouettes (ou plutôt au perroquet, animal qui joue ici un rôle secondaire d’importance) que représentent les réseaux sociaux.
Et pourtant… « The Killer » version 2024 constitue plutôt une bonne surprise. Car John Woo tente de faire du John Woo de la grande époque, à grand renfort de fusillades intenses, d’exaltation de l’honneur et de l’amitié, et en reprenant certains des tics cinématographiques qui ont fait sa renommée et fonctionnent comme des madeleines de Proust…
Comment est née la guerre entre les « gentils » Autobots et les vilains Decepticons ? C’est ce que raconte le film, avec pas mal d’humour, une action incessante et des transformations spectaculaires, en déroulant une ligne graphique mi-futuriste mi-vieille école.
Hyperinventif, très drôle, ce long-métrage distille des messages importants aux enfants sur la sauvegarde de l’environnement et sur la transidentité à travers un personnage hilarant d’écureuil génialement doublé par Philippe Katerine.
Le concept reste le même, une malédiction qui se transmet à des innocents et les pousse à une fin tragique. Mais l’intrigue s’avère plus ambitieuse et mieux traitée, se déroulant cette fois dans le milieu de la pop.
Yannick Noah ne se trouve pas plus gâté avec son personnage de baba cool qui a tout compris au « monde de demain » avec sa bicoque et ses panneaux solaires. Bref, dans ce « monde à l’envers ! », tout est sens dessus dessous et rien ne fonctionne.
Car le côté réaliste d’une vraie forêt, cadre assez monocorde, lasse rapidement. Certes, Bambi rencontre beaucoup d’animaux au cours du récit, mais les rebondissements, ainsi filmés, s’avèrent moindres, et il manque la variété féérique des images animées. Rien à dire, en revanche, sur la voix de Mylène Farmer qui joue impeccablement la narratrice de cette intrigue.
Amusant au début, lorsque Croquette devient un chat glouton et hautain, ce film d’animation pour les plus jeunes s’essouffle au fil des transformations successives de son héros qui servent un scénario archi-revu. Mais des gags rigolos émaillent le récit, et Artus livre un joli numéro vocal dans son doublage de Croquette en VF.