Malgré quelques maladresses, on se laisse porter par le regard tendre de ce gamin déterminé et toucher par la façon dont les deux personnages se protègent et s’aident à grandir mutuellement. Les scènes de skate de ce film presque entièrement tourné en extérieur apportent du souffle à ce joli premier film.
Vingt-trois ans après une première version en animation, cette nouvelle adaptation du classique de Disney, tournée avec des comédiens en chair et en os, constitue une vraie réussite.
Au final, si on garde une légère préférence pour le précédent opus et sa scène culte de poursuite dans un train, ce « The Final Reckoning » distille tous les éléments qui font un bon « Mission : Impossible » : esprit d’équipe, fortes personnalités, humour, danger, action, suspense, et le plaisir de laisser au patron Tom Cruise le privilège d’un final complètement cinglé.
Inspiré d’un fait divers, ce long-métrage à l’atmosphère singulière, teintée de fantastique et à la réalisation un peu maniérée, intrigue sans bouleverser.
Le film n’élucide pas les raisons de ce mensonge (Marco est-il un mythomane ou un salaud ?), mais comment l’étau s’est resserré autour de son auteur lorsque l’historien a été saisi d’un doute. Il instille un rythme de thriller, ponctué de flash-back, et parvient à nous faire trembler avec l’imposteur.
Après quinze ans d’absence, la saga cinématographique d’horreur la plus mortelle revient avec un nouvel épisode toujours aussi plaisant. De quoi se remémorer quelques-uns des plus beaux trépas présentés lors des cinq volets précédents.
Mais que sont allées faire des têtes d’affiche telles que Cate Blanchett ou Denis Ménochet (qui joue un président français hypercaricatural) dans cette farce politique grotesque ?
Malgré une interprétation délicate, le drame ne donne que peu de clés pour comprendre l’histoire et la psychologie du personnage principal et on comprend mal sa bascule, même progressive, dans la violence.
Les amateurs de films de genre apprécieront peut-être, mais cette débauche de violence et d’hémoglobine nuit à la crédibilité de l’histoire. Et on a finalement du mal à trembler pour ces trois héroïnes plus qu’ambiguës.
Le film est bien écrit et bien joué. Dommage que les personnages soient aussi manichéens : d’un côté, le cousin incorruptible et aimant, de l’autre, l’agent étranger cynique et insaisissable.
« Anges et Cie » est une comédie romantique sur un thème assez classique : le conflit entre la raison et la passion. Raphaëlle se préoccupe scientifiquement du « taux de compatibilité » entre les êtres, tandis que Gabriel, lui, obéit à Cupidon et veut relier les âmes sœurs. L’intervention des deux anges – la très rigide Raphaëlle et le très imprudent Gabriel - donne lieu à des situations et des gags assez drôles.
On sourit beaucoup au début, avant de rire jaune, puis de trembler de peur. Il y en a dix comme ça, et tous bénéficient de scénarios malins, d’une mise en scène inventive, et d’une grande qualité d’interprétation de la part de comédiens inspirés.
« Un monde merveilleux » est une comédie très drôle, où Blanche Gardin joue un rôle qui lui va comme un gant. La comédienne est formidable en mère aimante, trash et cash, qui préfère vivre en marge d’un monde qu’elle ne reconnaît plus.