"Destination finale : Bloodlines" se révèle donc un des meilleurs films de la série, réussissant à injecter une dose d'humour noir bienvenue, qui n'affaiblit jamais la tension dramatique mais renforce au contraire l'empathie envers les personnages.
Même si le film n’évite pas certaines longueurs, on ne s'ennuie jamais durant les 2h19 de l'odyssée de Mickey 17, car Bong Joon Ho sait renouveler les enjeux, et ménager le suspense sur l'issue de cette histoire.
POUR - Leigh Whannell s'affirme comme un auteur accompli avec "Wolf Man", un renouveau bienvenu de la plus célèbre figure lycanthropique du cinéma, grâce à son approche modeste et humaniste du loup-garou.
Certes, "Looney Tunes: Daffy et Porky" sauvent le monde est un immense bazar à grande vitesse qui nécessite de débrancher son cerveau. À voir si c'est là un défaut ou sa plus grande qualité.
Il est clair que le personnage interprété par Hugh Grant figurera parmi les grands méchants de l'Histoire du cinéma, tant la performance de l'acteur est remarquable.
"37 : l'ombre et la proie" nous mène par le bout du nez du début à la fin, avec une intrigue intelligente où les protagonistes, interprétés par des acteurs quasiment inconnus du grand public, parviennent à transmettre de belles émotions.
Visuellement très réussi, ce blockbuster multiplie, tout comme le précédent, les séquences d'action parfaitement chorégraphiées, enchaînant les morceaux de bravoure truffés d'effets spéciaux au service d'un scénario privilégiant l'action de manière frénétique, en démultipliant les décors dans le passé comme le présent avec une mention spéciale pour une course-poursuite digne du premier Mission Impossible.
Le spectateur perd ses repères habituels, une fois de plus grâce à Ti West, et se laisse embarquer avec plaisir et crainte dans ce récit insensé évoquant le Briande Palma de la grande époque.
La réalisation du film est tout aussi musclée que sa super-héroïne, bénéficiant de la splendide photo de Ben Fordesman qui avait déjà servi la cinéaste sur son film précédent, mais aussi de la bande originale rock, pop, et envoutante de Clint Mansell (...).
La photo est absolument splendide, avec des choix esthétiques raffinés. Autre point positif : un rythme, qui ne faiblit presque jamais, ponctué d’effets-choc efficaces, ménageant des hommages à l’horreur classique et au giallo.
En conclusion, Godzilla X Kong restera une attraction pour amoureux des grands monstres dont les plus passionnés ne voudront pas se priver. Les cinéphiles attendront la sortie en salles du premier film d’Inoshiro Honda.
Questionner la frontière où monde virtuel et réel se confondent est pourtant tout l’intérêt de ce film passionnant, dont l’idée originale et le sujet, tout comme Civil War ou The Sweet East, nous donne à méditer sur l’aspect le plus inquiétant de l’humanité en perte de valeurs et de repaires