Porté par une belle idée et un duo haut en couleur, ce film reste, hélas, terne tant dans son traitement que dans son image, et souffre de la comparaison avec A Real Pain, de Jesse Eisenberg, qui, sur ce thème, faisait des étincelles.
Outre les paysages luxuriants, on y retrouve avec plaisir la délicieuse Alexandra Lamy, mais le scénario cousu de fil blanc et le doublage en français des acteurs laissent à désirer.
Si les bonnes intentions de Baya Kasmi engendrent un scénario manquant parfois de crédibilité, la réalisatrice signe pourtant une comédie dramatique qui n’est pas sans charme.
En racontant les coulisses de la bible des globe-trotteurs comme une BD, Philippe Mechelen déroule une joyeuse partition à ses acteurs, dont Hakim Jemili, Christian Clavier, Michel Blanc (en méchant pour son avant-dernier rôle) et Fred Testot s’emparent avec une bonne humeur communicative.
Malgré quelques faiblesses narratives, ce premier film séduit par sa description subtile d’un milieu bourgeois et d’une époque où les droits de l’enfant étaient souvent bafoués, ainsi que par l’interprétation habile de Zabou Breitman, d’Eric Ruf et de la prometteuse Billie Blain.
Si l’on peut saluer la force d’un tableau sans concession et l’interprétation magistrale de Marianne Jean-Baptiste, l’agressivité de l’héroïne est éprouvante, et les bienfaits de la sororité se font attendre en vain. Un parti pris radical qui rend le film haletant mais un peu décevant.
L'adaptation de la bande dessinée franco-belge "Natacha" est une comédie d'aventures familiale dont le ton irrévérencieux et le style graphique rappellent à la fois "OSS 117" et l'univers de Spirou. Un divertissement vitaminé et drôle.
Le montage articulant les travaux des deux cinéastes offre un résultat hybride, déroutant, amusant et poignant, qui interroge sur la place des photos dans nos vies et l'interprétation que l'on peut faire d'une image.
Par une écriture à la fois didactique et romanesque, une mise en scène mariant habilement les scènes de tribunal et la vie autour, et le jeu subtil de Marina Foïs, Louise Bourgoin, Julien Ernwein et les autres, ce film de procès est captivant.
Le film montre la brutalité du pouvoir islamiste tout en offrant de beaux moments de sororité entre ces femmes. Les actrices Mina Kavani, Zar Amir Ebrahimi et Raha Rahbari, toutes exilées, sont très justes, emportées par Golshifteh Farahani, bouleversante. A voir.
En nous embarquant dans les confins d'une profession méconnue, aux côtés d'acteurs engagés, Cyprien Vial suscite la curiosité. Mais à force de vouloir en respecter tous les codes, il livre un film didactique et froid, où le romanesque trop peu de place. Dommage.
Porté par Leïla Bekhti, fabuleuse de bout en bout en maman passionnée et possessive, et Jonathan Cohen, excellent, ce récit rappelle que l'amour d'une mère peut tout, même l'impossible, pour son enfant. Ken Scott a réussi un film haut en couleur et terriblement attachant qui séduira toutes les générations.
En associant des talents aussi singuliers que Dominique Reymond, Michel Blanc, William Lebghil ou Liliane Rovère, et en les confrontant à une sorte de conte, Lionel Baier signe une œuvre profonde et tendre, susceptible de réunir les parents et leurs (grands) enfants.
Avec ce film parfois un peu redondant, en forme de mise en abîme, Pamela Anderson se révèle à la fois poignante et éblouissante, aux côtés notamment de Jamie Lee Curtis, qui offre d'une performance bluffante.
Malgré un rythme inégal, cette comédie trouve son sel dans le jeu tout en finesse d'Hélène Vincent et dans un casting réunissant des forces aussi singulières que vives.
Si le cinéaste italien sublime l'amour qu'il porte à sa ville, son propos, ici, est un peu court. L'éclat de Celeste Dalla Porta, son héroïne, ne sufft pas à éblouir le spectateur, qui se demande parfois ce qu'on veut lui raconter. Dommage.
Par leur présence et leur talent, les deux acteurs stars incarnent des personnages à la fois glamour et froids, qui se fondent parfaitement dans l'univers obscur qu'installe le cinéaste américain.
Si l'on peut saluer l'audace du réalisateur de mettre en scène une comédie musicale, et l'enthousiasme des interprètes (Clotilde Chevalier, Camille Japy, Linh-Dan Pham, Thomas Jolly), leur volontarisme, associé à une photo trop colorée, fait perdre de son charme à l'ensemble. Dommage.
Alors que l'inimitable Luchini mène l'intrigue avec panache, l'impeccable Julia Piaton offre toute l'émotion nécessaire à l'épopée. De quoi réussir un divertissement qui emportera autant les enfants que leurs parents.