Fils du réalisateur Denys de La Patellière, Alexandre De La Patellière fait ses premiers pas dans le milieu du cinéma en 1994 avec l'écriture d'un épisode pour la saison 3 et un autre pour la saison 4 de la série policière Maigret. Le jeune homme accède ensuite au poste de directeur du développement des longs-métrages chez RF2K de 1995 à 2001. Pendant ce temps, il devient assistant-réalisateur en 1997 sur le film Arlette de Claude Zidi. Un an après avoir quitté la production RF2K, il devient le producteur associé du tandem Olivier Nakache et Eric Toledano pour leur court-métrage Ces jours heureux (il y tient d'ailleurs un petit rôle).
En 2004, il fait la rencontre décisive de Matthieu Delaporte. Une collaboration naît entre eux avec l'écriture de la comédie Les Parrains. Elle se poursuit sur plusieurs années via l'écriture pour divers genres cinématographiques, allant de l'animation (Skyland, Renaissance et The Prodigies) à la comédie (Les Dents de la nuit, RTT, Il était une fois, une fois).
Un an plus tard, Alexandre coscénarise La Jungle avec Delaporte et en produit sa réalisation. En 2009, il coscénarise de nouveau avec lui le policier L'Immortel, réalisé par Richard Berry et avec pour vedette Jean Reno et Kad Merad. La même année, il devient producteur associé, toujours avec son acolyte, de Sweet Valentine, le premier film d'Emma Luchini.
Un an plus tard, les deux compères écrivent la pièce de théâtre "Le Prénom" mise en scène par Bernard Murat. Le triomphe est tel au théâtre Edouard VII que les deux scénaristes décident de porter la pièce à l'écran l'année suivante. Le film, qui met en scène les mêmes comédiens que la pièce, obtient le césar du meilleur acteur dans un second rôle (Guillaume De Tonquédec) et celui de la meilleure actrice dans la même catégorie (Valérie Benguigui).
Parallèlement, Alexandre De La Patellière obtient le Prix Nouveau Talent Théâtre de la SACD. En 2014, il scénarise avec Matthieu Delaporte (qui endosse également la fonction de réalisateur) Un illustre inconnu, un étrange drame porté par Mathieu Kassovitz.
Auteur : Alexandra Maïo