Dans le sud-est de la Hongrie, au XIXe siècle, les révoltes des ouvriers agricoles grondent contre les seigneurs. Bien qu'ils soient en altercation avec toute forme de pouvoir (Le Comte, l'armée, le clergé), les paysans remportent successivement chaque bataille. Ces révoltes finissent même par prendre des airs de fête d'où naissent : "les ...
AvecAndrea Drahota,
Andras Kozak,
Zoltán Latinovits
Titre original Csend és kiáltás
En Hongrie, fuyant l'armée, un partisan trouve asile dans une ferme appartenant à deux soeurs. Celles-ci ne restent pas indifférentes au charme de leur réfugier. Cependant, l'armée le retrouve, mais l'éxécuter n'est pas une tâche si facile pour l'officier devant s'en charger.
Printemps 1945. À la fin de la guerre, Jozsef, un jeune hongrois, est fait prisonnier par les Soviétiques. Après une tentative d'évasion avortée, il est envoyé dans une ferme isolée pour aider un jeune soldat russe à collecter du lait pour l’armée. Un sentiment de solidarité puis une amitié naissent entre les deux hommes.
En 1869, l'empire austro-hongrois va pourchasser les sans-espoir, sorte de bandits d'honneur qui ont défié l’autorité en participant à l’insurrection de 1848.
Après un début de carrière consacré à des courts métrages documentaires de commande et une première tentative malheureuse du côté de la fiction, Cantate se présente comme un film de rupture et marque le point de départ de la recherche esthétique de Jancsó. À rebours des premiers films du cinéaste louant la marche vers le progrès d’un peuple uni dans le socialisme, « Dissolution et liaison » (traduction littérale du titre original hongrois Oldás és kötés) témoigne d’un état de crise, d’un doute profond à l’égard de la modernité et de ses promesses d’émancipation. Ponctué de réflexions autobiographiques, à commencer par la référence directe à Bartók, Cantate est aussi le film d’une génération de jeunes intellectuels, œuvre matrice annonçant les mutations à venir du cinéma hongrois.