Un verrou qui cède, une porte qui s’ouvre, des cris de joie qui retentissent : un logement condamné est redevenu libre. Simple comme bonjour, la réappropriation qui ouvre le film de Christophe Coello est d’abord un moment d’intense vitalité.
Face à un système qui abolit massivement le travail mais qui continue de le présenter comme "norme et fondement irremplaçable de notre dignité", certains préconisent "l'exode de la société du travail" et le mettent en pratique...
Peut-on considérer la question du travail sous l'angle du refus sans provoquer d'emblée la réprobation générale ? Est-il possible d'aborder le thème du chômage sans le présenter sous le signe exclusif de la tragédie, mais en y décelant au contraire un des moyens d'échapper aux griffes de l'exploitation et de reconquérir son temps de vie ...