Dès le collège, Stéphane Kazandjian est attiré par le cinéma. Les pressions parentales l'ont toutefois poussé vers des études de commerce. Son diplôme en poche, il multiplie les expériences diverses et travaille tour à tour au service marketing de Fox vidéo, à la programmation du Festival du Film de Paris, à la lecture de scénarios ou encore à la production de clips (ce qui lui permet d'enfiler de multiples casquettes, de régisseur à assistant opérateur). Il continue dans cette voie, conscient que c'est par elle qu'il se forgera l'expérience nécessaire à la rédaction et à la réalisation de longs-métrages.
Il signe non pas un mais deux polars, influencés par James Ellroy et Elmore Leonard et écrits en anglais, qu'il tente de vendre au Festival de Cannes où ses écrits semblent être appréciés par des producteurs américains, mais rien ne se concrétise. Il part même aux Etats-Unis pour toucher de près le rêve américain. Installé pour trois mois à Los Angeles, il travaille en tant que scénariste pour une sitcom produite par Warner Bros. Son stage terminé, il rentre alors en France et s'attèle à l'écriture de ce qui devait devenir son premier long métrage, Sexy boys, un hommage aux comédies adolescentes inspiré par des films tels que La Folle journée de Ferris Bueller (1986) et Clerks, les employés modèles (1994). Ecrite avant American pie, cette comédie a vu le jour grâce au succès de son homologue américain, qui a mis à jour l'existence d'un public pour les teen movies en France.
En 2007, il réalise Modern Love, comédie romantique sur les rencontres, ruptures et réconciliations amoureuses. Il tourne ensuite en 2010 Moi, Michel G, Milliardaire, Maître du monde, un faux-documentaire sur un homme d'affaires cupide et peu scrupuleux.