Natif de Londres, James Geoffrey Ian Norton grandit auprès de parents tous deux professeurs et développe très vite un intérêt particulier pour le théâtre. Il réussit à intégrer la Royal Academy of Dramatic Art et y étudie pendant trois années consécutives. Après plusieurs représentations théâtrales le jeune homme décroche, en 2009, un rôle de second plan dans Une éducation avec Carey Mulligan. Trois ans plus tard qu’il donne la réplique à Felicity Jones dans le long-métrage Cheerful Weather for the Wedding, dont il incarne le fiancé pour lequel elle semble éprouver des sentiments assez confus.
Accumulant de l’expérience à travers des apparitions furtives pour des fictions britanniques (Inspecteur Gently, Doctor Who), James Norton se glisse dans la peau du conducteur de formule 1 Guy Edwards dans le biopic Rush, en compagnie de Chris Hemsworth et Olivia Wilde. Il ne résiste ensuite pas à l’appel de l’amour en devenant le prétendant de Gugu Mbatha-Raw dans le drame historique Belle, avant d’être impliqué dans une mystérieuse affaire de meurtre dans Death Comes to Pemberley.
Fort de sa notoriété croissante, l’équipe de la série policière Happy Valley fait appel à lui pour camper le personnage de Tommy Lee Royce, un tueur au sang froid qui n’hésite pas à user de ses charmes pour commettre les actes les plus atroces. Son jeu d’acteur lui vaut un retour unanimement positif des critiques, lui conférant encore davantage de crédibilité. James passe ensuite de l’autre côté de la loi grâce à la série Grantchester, où il interprète un révérend associé à un inspecteur prêt à tout pour résoudre des crimes. En 2016, il est au casting de la mini-série de la BBC Guerre et Paix, adaptée du célèbre roman de Léon Tolstoï.
En 2020, James Norton revient au cinéma et incarne John Brooke, l’époux de Meg March (Emma Watson) dans Les Filles du Docteur March de Greta Gerwig et enchaîne avec le drame L’Ombre de Staline (Agnieszka Holland) dans lequel il incarne le personnage principal, Gareth Jones, un jeune journaliste qui débarque à Moscou en 1933 pour interviewer Staline.
Florian Ques & Laëtitia Forhan