Joséphine Baillaud a toujours ressenti le besoin de s'exprimer par l'art, sous quelque forme que ce soit. Amatrice de jazz, joueuse de guitare et danseuse de claquettes, elle ressent également un fort attrait pour la littérature qui aboutit, en 2008, à la parution d'un recueil de poésie, "Le diamant de l’existence".
Les images, plus que les mots, s'avèrent cependant être son moyen d'expression privilégié. Cette révélation qu'elle doit au Mécano de la General de Buster Keaton la conduit à étudier le cinéma à l'ESEC, une expérience qu'elle met par la suite à profit pour abolir les frontières entre ses différentes occupations. Elle réalise ainsi des court-métrages sur les coulisses de spectacles de danse avec L'instant lumineux, (2011), ses lectures avec "Le Coeur Révélateur", inspiré d'Edgar Allan Poe ou sur ses voyages avec un court poème visuel "Les semelles de vent" (2010). Malgré des sources d'inspiration aussi variées, ces courts-métrages mettent tous l'accent sur les rencontres humaines et la spiritualité.