Né d'une mère artiste peintre et d'un père chef décorateur pour le cinéma, Corin Nemec grandit dans un milieu propice à l'éveil artistique. C’est en voyant le film culte d'aventures Les Goonies (sur lequel œuvre son papa) qu'il veut devenir acteur. Il suit ainsi des cours de théâtre et apparaît dans des publicités. En 1987, le jeune homme trouve son premier rôle à la télévision dans la série policière Le Chevalier lumière.
La même année, Corin Nemec joue un personnage plus conséquent dans 13 épisodes de Webster. Mais c'est en 1990, lorsqu'il est choisi pour incarner Parker Lewis dans la série du même nom (1990 - 1993), que Corin Nemec est révélé aux yeux du grand public. Dans ce programme comique, il incarne ce lycéen à la cool attitude, amoureux d’Annie, et toujours entouré de ses deux meilleurs amis : Mikey et Jerry.
Fort de ce succès, Corin Nemec est sollicité pour camper des personnages secondaires au cinéma dans les années 1990. Le natif de Little Rock apparaît ainsi dans Solar Crisis, Le Fléau, La Brèche, Drop Zone, Operation Dumbo Drop, The War at Home, Les Soupçons de Mary ou Legacy. Il n'en oublie pas le petit écran avec des prestations dans Les Contes de la Crypte, New York Police Blues et Beverly Hills.
Toujours dans les 90's, Corin Nemec sort un album hip-hop en compagnie du groupe Starship of Foolz. Depuis les années 2000, il privilégie les rôles à la télévision. Côté série, il incarne Jonas Quinn, un scientifique originaire de Kelowna, sur la planète Langara, dans Stargate SG-1 le temps de trois saisons. On le voit également plus ou moins furtivement dans Ghost Whisperer, Star-ving ou encore Supernatural.
Parallèlement, le comédien prend part à une multitude de téléfilms et direct-to-DVD. Parmi eux : Raging Sharks, High Hopes, Troglodyte, Mon ami Marlowe, L'Etrangleur de Boston, Bundy, Beach Shark, Fire Wasps : L'ultime fléau, Haunted: 333, Jurassic Attack, Lake Placid vs. Anaconda et Le Défi de Noël. Actif, Corin Nemec est également scénariste et surtout producteur sur des épisodes de séries et téléfilms.
Laurent Schenck