Pour José Da Silva, tout démarre avec Pierre et le loup, 2ème section de maternelle, il bouffe le canard et se délecte du rôle. La musique de Prokofiev transcende son interprétation, il ne veut plus s’arrêter. Premières expériences de théâtre qui lui font ressentir sa voie. José Da Silva sera acteur.
Premier film La violence ou l’écho de la haine en 1979 où, jeune ceinture noire depuis 1 an, il est choisi pour interpréter un professeur de Karaté opposé à un professeur de Kung-fu. Nous sommes en pleine époque Bruce Lee. Pris par le virus du jeu et l’envie de découvrir d’autres horizons, il entre au Club Méditerranée comme GO sport et fait ses premières vraies rencontres avec la scène et le public dans les spectacles et cabarets quotidiens.
Après deux années intenses, il se pose à Paris en 1984 avec son balluchon et suit les cours de l’entrée des artistes, sous l’enseignement de Yves Pignot. Repéré lors d'un entrainement de boxe-française, il travaille dans la sécurité et la protection rapprochée, ce qui lui permet de payer ses cours d’arts dramatique… et son loyer. C’est aussi à partir de là que, recommandé par Jean Lefebvre, il va tourner son "vrai" premier film, Le gaffeur de Serge Penard, en 1985. Le théâtre l’attrape et il conforte ses connaissances par une licence Théâtre à Paris VII et d'une spécialisation en dramathérapie (INECAT).
Dans cette continuité, il passe aussi par l'Actor Studio et ses rencontres l’entraînent sur les planches pendant une vingtaine d’années avec sa propre compagnie et des compagnonnages qu’il garde comme sources d’inspirations : Ariane Mnouchkine, Philippe Adrien, ou encore pour le cinéma, Jacques Demy, qui lui offre un petit rôle dans Parking et également une autre grande fierté, avoir été dirigé par Manœl de Oliveira sur Gebo et l’ombre.
Il tourne successivement des petits rôles dans plusieurs séries télé et retrouve le plaisir du grand écran avec entre autres, La cage dorée de Ruben Alves et Franck Cimière pour Opération Portugal.