Disparu au début de la guerre de 1914-1918, Alain-Fournier n'aura laissé qu'un seul roman, Le Grand Meaulnes, paru en 1913, dans lequel, à travers un récit limpide où le rêve se mêle à la réalité, l'auteur s'est efforcé de peindre poétiquement le passage de l'enfance à l'adolescence. L'importante Correspondance du romancier avec Jacques Rivière, son futur beau-frère, a été publiée de 1926 à 1928.