Teresa Wright est remarquée par Samuel Goldwyn, co-fondateur des studios Metro-Goldwyn-Mayer. Après des débuts dans La Vipère de William Wyler (1941), elle se spécialise dans les rôles de jeune fille désinvolte, s'illustrant notamment dans Madame Miniver (1942), qui lui vaut un Oscar, puis dans L'Ombre d'un doute de Alfred Hitchcock (1943). Dans les années 40, elle retrouve Wyler (Les Plus belles années de notre vie, 1946), puis campe des personnages plus adultes sous la direction de Raoul Walsh (La Vallée de la peur, 1947) et Fred Zinnemann (C'étaient des hommes, 1950), qui la voit donner la réplique à un Marlon Brando débutant.
La carrière de Teresa Wright décline à partir du milieu des années 50, période à partir de laquelle elle se consacre quasi-exclusivement au petit écran. En 1997, elle apparaît une dernière fois au cinéma, sous la direction de Francis Ford Coppola, dans L'Idéaliste.