Après avoir été volleyeur de haut niveau, Élie Chouraqui est embauché à la rédaction du quotidien France Soir où il rédige des articles sportifs. Très vite, il abandonne son poste pour se consacrer à sa passion, le cinéma. Il commence en tant qu'assistant réalisateur de Claude Lelouch (Smic, Smac, Smoc, 1971). Il occupera ce poste sur plusieurs films, notamment La Gifle de Claude Pinoteau (1974) et Un éléphant, ça trompe énormément d'Yves Robert (1976). En 1978, Elie Chouraqui écrit, réalise et produit son premier film, Mon premier amour, centré sur la relation entre une mère mourante (Anouk Aimée) et son fils (Richard Berry).
Mon premier amour rencontre un véritable succès : la carrière d'Élie Chouraqui est lancée. Tout au long de celle-ci, il aborde des thèmes récurrents tels que ses origines juives, l'égalité, les droits de l'Homme, la liberté, l'amour et l'espoir. Après avoir réalisé Qu'est-ce qui fait courir David ? (1982), Hollywood lui ouvre ses portes avec Man on fire, un thriller dans lequel un ancien agent de la CIA est engagé pour protéger la fille d'une riche famille américaine. En 1993, le réalisateur signe Miss Missouri, avec Richard Anconina, puis enchaîne une comédie (Les Marmottes, 1993) et un drame (Les Menteurs, 1995).
En 2000, Élie Chouraqui monte, avec l'aide de Pascal Obispo, la comédie musicale Les Dix commandements, qui est un véritable triomphe. Un an plus tard, il revient au cinéma avec Harrison's Flowers, inspiré de l'histoire vraie du reporter Harrison Lloyd (David Strathairn), envoyé couvrir le conflit en Yougoslavie. En 2006, il écrit, réalise, produit et joue dans Ô Jérusalem, adapté du best-seller de Dominique Lapierre et Larry Collins, qui évoque le conflit au Moyen-Orient. En 2009, cet artiste touche-à-tout met en scène la comédie Celle que j'aime, dans laquelle il retrouve Marc Lavoine presque quinze ans après leur première collaboration sur Les Menteurs.