Epoux de Claude Garbarski-De Mets, avec qui il a deux enfants : Max Garbarski et l'actrice Tania Garbarski.
Sam Garbarski commence sa carrière dans la publicité, il réalise pour cela 50 spots publicitaires dont certains sont primés dans plusieurs festivals. Son parcours s'avère des plus originaux puisqu’il débute sa carrière au cinéma assez tardivement. Il commence par réaliser des courts-métrages qui font tout de suite l’unanimité. Ses premiers courts parmi lesquels La Dinde (1997) et Joyeux Noel Rachid (2000) mettent en lumière un thème cher au réalisateur, celui de la confrontation des cultures et des religions. En effet, Garbarski ne cesse de s'interroger sur la notion d'intégration, aussi bien sociale que culturelle.
Son premier court, La Dinde, relate un dîner de famille (réunissant autour de la table Rosa, Alfred, son mari et le frère de celle-ci) qui tourne au drame burlesque lorsque le couple s’aperçoit que la dinde a été livrée vivante ! Alfred ne parvient pas à la plumer et la volaille résiste finalement à tous les supplices. L’humour noir a bien évidemment une portée allégorique dans ce premier film. En filigrane, ce sont les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale qui subsistent. Joyeux Noel Rachid, quant à lui, met en scène deux amis musulmans bien décidés à fêter Noël même si leurs familles respectives s'y opposent.
Il approfondit ces thèmes dans son premier long métrage Le Tango des Rashevski, sorti en 2002, mettant en scène une famille juive qui fait face à la mort de Rosa, la grand-mère. A la fois réticente et tolérante envers la religion juive, l’ambivalence de Rosa jette la famille dans le désarroi alors qu’ils s’apprêtent à l’enterrer selon la tradition. Ce premier film est un succès et annonce le deuxième long-métrage qui sort en 2007 sous le titre d’Irina Palm. Pour l'occasion, Garbarski réitère sa collaboration avec son scénariste fétiche, Philippe Blasband. Pour ce deuxième film, le réalisateur choisit un tout autre angle: il délaisse le drame familial pour une tragi-comédie romantique. Il raconte comment Maggie, une veuve de 50 ans, se reconvertit en travaillant dans un peep-show de Soho alors qu’elle doit trouver de l’argent au plus vite pour soigner son petit-fils mourant. Le patron l'embauche et lui donne un petit nom, celui d’Irina Palm, qui sonne moins "british". La trame a priori dramatique se charge ainsi d’une dimension cocasse.
Après ce franc succès, Sam Garbarski délaisse la réalisation et fait sa première apparition en tant qu’acteur dans Un secret de Claude Miller dans lequel il endosse le rôle du père de Maxime (Patrick Bruel). Ce n'est qu'en 2010 qu'il repasse derrière la caméra pour son troisième long-métrage, Quartier lointain. Le film raconte comment Thomas (Pascal Greggory), la cinquantaine, se retrouve projeté en enfance, quarante plus tôt, après un malaise. Il se réveille dans le corps d’un adolescent. Garbarski surprend une fois de plus avec cette adaptation originale de la bande-dessinée de Jiro Tanigushi. Il donne un tour fantastique à l'intrigue familiale et plonge le spectateur dans l'onirisme.