Paris, fin des années 30. Kate et Laura Barlow, deux jeunes mediums américaines, finissent leur tournée mondiale. Fasciné par leur don, un célèbre producteur de cinéma, André Korben, les engage pour tourner dans un film follement ambitieux.
11 février 2009|
1h 29min
|Comédie dramatique,
Fantastique
DeFrançois Ozon
AvecAlexandra Lamy,
Sergi López,
Mélusine Mayance
Quand Katie, une femme ordinaire, rencontre Paco, un homme ordinaire, quelque chose de magique et de miraculeux se produit : une histoire d'amour. De cette union naîtra un bébé extraordinaire : Ricky.
Au XIXe siècle, Adolphe, un jeune homme insouciant, obtient les faveurs d'Elléonore, une très belle femme vulnérable. Pour lui, celle-ci renonce à tout. Mais déjà, Adolphe l'aime moins et l'idée de la faire souffrir lui est insupportable.
Anne, son mari et leurs deux enfants, Ben et Eva, fuient leur ville à la suite d'une catastrophe pour rejoindre leur refuge privé à la campagne. Mais ils s'aperçoivent que leur résidence secondaire est occupée par des étrangers...
Quand Avispado, le taureau de Lidia, meurt au centre d'une arène, aucune pièce de l'animal ne tombe aux oubliettes. C'est ainsi qu'entre Bruxelles, Lille et Madrid, chaque partie de la dépouille de l'animal croise les protagonistes de cette histoire.
Le 22 février 1996, "Le Monde" commentait un jugement de relaxe qui venait d'être rendu à l'encontre d'une mère de famille qui avait volé de la viande dans un supermarché des environs de Poitiers. La relaxe avait été prononcée au nom de "l'état de nécessité", vieille jurisprudence appelée également "droit au pain". L'article se terminait par : "le magistrat a rendu bellement et humainement le droit". Quelques jours après, le parquet faisait appel. Deux mois plus tard, le jugement d'appel prononçait la nullité du premier jugement, la mère de famille était reconnue coupable et condamnée. Françoise Barnier, l'héroïne du film, est, elle aussi, mère de famille. Elle aussi, un jour, a volé. Sa situation est critique, mais pas plus que d'habitude. Elle n'était pas endettée. Elle a toujours refusé l'avilissement du surendettement et des œuvres caritatives, tentant de vivre en suivant les règles sociales et légales. Mais ce jour-là, elle a volé. Enfermée dans des multitudes d'impossibles, de frustrations, de privations... Elle a choisi un acte dont elle reconnaît la violence, l'inutilité et l'absurdité mais qui d'une certaine façon lui a procuré un sentiment de libération, comme si elle tranchait un noeud gordien. C'est son parcours à travers l'institution judiciaire que nous découvrons...