Après un court passage par le théâtre, Bruno Solo débute comme chauffeur de salle. Devenu, à l'instar de José Garcia, animateur sur Canal +, il présente, aux côtés d'Yvan Le Bolloc'h, Le Top de 1991 à 1993 et Le Plein de super de 1993 à 1994. Mais c'est sur M6, à partir de 2001, que les deux acolytes connaissent leur apogée télévisuelle avec le programme court Caméra café.
Pur produit du petit écran, Bruno Solo décroche l'un de ses premiers rôles au cinéma dans Tom est tout seul (1995) de Fabien Onteniente, un réalisateur avec qui il collaborera à nouveau sur les comédies Grève-party (1998) et Jet Set (2000). Mais c'est le personnage d'Yvan, dans La Vérité si je mens ! (1997) et La Vérite si je mens ! 2 (2001), qui lui confère véritablement le statut de comédien. En 2003, l'ancien journaliste de Studio Denis Parent en fait le héros désabusé de son premier long métrage, Rien que du bonheur, tandis que le cinéaste Bruno Delahaye lui confie la tête d'affiche du film Livraison à domicile.
En 2005, Bruno Solo retrouve son fidèle complice Yvan Le Bolloc'h pour Espace détente, l'adaptation ciné de la série à sketches Caméra café. Le succès est tel qu'une suite, intitulée Le Séminaire et réalisée par Charles Nemes, voit le jour quatre ans plus tard. Entre-temps, le comique trouve un parfait contre-emploi - le commandant Reidacher - dans le drame Mon colonel (2006), tourne pour Mocky (13th French Street, 2007) et rejoint le film choral Bancs publics (Versailles rive droite) de Bruno Podalydès avant de s'aventurer en Guyane dans 600 kilos d'or pur.