Adolescent, Claudio Santamaria officie d'abord comme doubleur avant d'apprendre la comédie dans le cours de Beatrice Bracco, pendant trois ans. S'il n'arrive pas à intégrer une école prestigieuse de cinéma, il grimpe sur les planches grâce à Stefano Molinari, qui le dirige dans La nostra città, et rejoint la troupe Area Teatro.
L'acteur doit sa première apparition sur grand écran à Leonardo Pieraccioni, qui le dirige dans Fuochi d'artificio (1997). Très vite, des rôles plus importants s'offrent à lui et lui permettent de côtoyer Bertolucci dans L'assedio, puis le fils de Dino Risi, Marco Risi, dans L'ultimo capodanno. Aussi convaincant dans les comédies romantiques que dans les thrillers, ses performances sont souvent saluées par une nomination prestigieuse : Juste un baiser (qui connaîtra une suite en 2010, Encore un baiser), Paz! ou encore Passato prossimo.
Toujours adepte des grands écarts, c'est en 2004 que Claudio Santamaria s'installe véritablement auprès du public italien grâce au succès de la comédie romantique Agata e la tempesta de Silvio Soldini ; succès qui se confirme l'année suivante avec Ma quando arrivano le ragazze ? et surtout son rôle de Dandy dans le Romanzo Criminale de Michele Placido, l'histoire de la conquête de Rome par une bande de criminels dans les années 70.
Après un petit rôle de terroriste dans Casino Royale face à James Bond/Daniel Craig en 2006, l'acteur, également mélomane, se fait plus rare pour se consacrer à des projets musicaux. Il continue toutefois de s'ouvrir à l'étranger, se rendant au Brésil pour La Terre des hommes rouges (2008) et s'invitant en 2011 dans des productions françaises ou franco-italiennes (Pauline détective, Terraferma). Le comédien revient en 2013 à un registre plus sombre en incarnant un militant du Black Bloc dans Diaz - Un crime d'état, de Daniele Vicari.
Auteur : Cécile Desclaux