Héritier d’une pratique paternelle, Marc consacre l’essentiel de son temps à sa passion : "Je vis au pays des sons". Cette quête existentielle l’a conduit à s’enraciner à la lisière d’un massif forestier, dans les Vosges, et à y fonder famille. À la tombée du jour, il camoufle ses micros dans un sous-bois, déclenche la prise de son, puis s’éloigne jusqu’à se fondre dans la nature.
Dans les Vosges où il vit en retrait du monde de l’art, un artiste façonne, à son rythme, une oeuvre énigmatique et singulière, à la fois contemporaine et sans âge.
Yves et Annick ont bâti un monde en cohérence avec leurs idées : l’idée qu’on ne peut pas vivre dans la soumission à l’argent, qu’en vivant avec moins on peut vivre mieux, que respecter la nature c’est se respecter soi-même, l’idée enfin qu’il est toujours possible d’inventer sa vie. En 1970, à Saint-Nazaire, ils ont perdu tout espoir de vivre dignement dans l’environnement prolétarien qui est le leur. Un choix radical s’impose alors : un jardin, en bordure du marais de Brière. Un jardin comme lieu de vie et de rencontre, un jardin comme création. À partir de 1996, ils l’ouvrent au public pour témoigner de leur expérience. Mise en pratique de l’écologie au quotidien, le film retrace l’expérience menée par ce couple à l’échelle d’une vie.
Serge Steyer a repris et monté une série d’entretiens qu’il avait enregistrés avec Jacques Ellul dans sa maison de Pessac, en décembre 1992, à l’occasion de la production du film “Jacques Ellul, l’homme entier”.