Si Julie Ferrier appartient à la 8ème génération d'acteurs de sa famille, c'est en tutu qu'elle découvre le monde du spectacle, avant de fréquenter l'école du cirque d'Annie Fratellini, puis de prendre des cours d'art dramatique dès 1996. Dix ans plus tard (et après avoir été chroniqueuse pour l'émission 20h10 pétantes), elle lance véritablement sa carrière d'actrice grâce, tout d'abord, à Isabelle Nanty, qui met en scène son one-woman-show ("Aujourd'hui c'est Ferrier"), puis grâce à Didier Bourdon, qui lui offre sa première apparition sur grand écran, dans Madame Irma.
Un premier rôle qui en appelle vite d'autres, puisque Julie Ferrier enchaîne avec Un château en Espagne, Didine, Agathe Cléry ou 15 ans et demi dans la même année 2008, avant de se retrouver à l'affiche de plus gros projets, tels que Paris, Musée haut, musée bas ou encore Micmacs à tire-larigot de Jean-Pierre Jeunet en 2009, dans lequel elle incarne la contorsionniste Môme Caoutchouc. L'année suivante, elle gère les affaires de L'Arnacoeur Romain Duris aux côtés de François Damiens, puis joue son propre rôle dans le nouveau film de Mathieu Amalric : le très encensé Tournée.
En pleine réussite, l'actrice continue sur cette belle lancée en 2011, en prêtant sa voix à Madame Carlotta dans le film d'animation Un monstre à Paris, puis en s'aventurant sur le petit écran, pour un épisode de Chez Maupassant notamment. Elle revient ensuite à la veine comique, sa spécialité, avec De l'huile sur le feu, donnant la réplique à l'étoile montante Vincent Lacoste, et n'hésite pas à apporter de la nuance à sa figure hilare en incarnant une femme trompée par Fred Testot dans Sea, No Sex and Sun en 2012.