Gérald Laroche a failli rater sa carrière de comédien : né à Paris en 1964, le jeune Gérald, pourtant passionné, renonce à devenir acteur car il faut prendre des cours ! La passion reviendra plus tard, après un parcours scolaire classique. Il redécouvre le théâtre au côté de son ami Xavier Durringer et fait quelques apparitions au cinéma : le public le découvre en imbécile heureux dans la comédie La Nage indienne, en 1993. Il y tourne justement sous la direction de son ami, qu'il retrouve quatre ans plus tard pour J'irai au paradis car l'enfer est ici. Le public, qui l'avait découvert en naïf, le retrouve maintenant en gangster explosif et nerveux.
Gérald Laroche prend une nouvelle dimension chez deux autres réalisateurs : étonnant en victime de harcèlement moral dans Trois huit de Philippe Le Guay, il devient un mari dépassé par la disparition de sa femme dans le cauchemardesque J'ai tué Clémence Acéra de Jean-Luc Gaget. Flic désabusé dans Gangsters d'Olivier Marchal , il repasse du mauvais côté de la loi et se fait coffrer dans Maléfique d'Eric Valette, en tant que chef d'entreprise escroc.
Il enchaîne ensuite les projets : à la télé tout d'abord, où il revient (après avoir tourné le téléfilm Les Oreilles sur le dos, du fidèle Xavier Durringer, aux côtés de Béatrice Dalle) dans les séries David Nolande (2006) et Scalp (2007). Mais c'est davantage vers le cinéma qu'il se tourne, et on le retrouve, en 2007, à l'affiche de Michou d'Auber, Nos retrouvailles, et les films policiers Le Serpent et Le Deuxième souffle, version Alain Corneau. Un genre qu'il semble affectionner, et dans lequel il s'illustre également en 2008, puisqu'on le retrouve au génériques de MR 73 d'Olivier Marchal, Aux armes, etc., ou encore Les Insoumis.