Pierre-Joseph intègre un Centre de Formation et d’Apprentissage pour devenir jardinier. Il y rencontre une suite de personnages, qui vont être déterminants dans son roman d’apprentissage, et l’ouvrir à sa sexualité.
Un jour, je ne sais plus pourquoi, je repensai à Bertrand, étudiant en cinéma. Il avait filmé de longs plans fixes dans la maison où nous avions fait l’amour. Trente cinq ans plus tard je remis sur le tourne-disque de Jean Lambert (seul objet qui me soit resté de lui) « Variation pour une porte et un soupir » que Bertrand avait associé à ses prises de vues.
AvecJérémie Renier,
Marie-Julie Maille,
Victor Belmondo
Laurent, un commandant de brigade de la gendarmerie d’Etretat, aime son métier malgré une confrontation quotidienne avec la misère sociale. En voulant sauver un agriculteur qui menace de se suicider, il le tue. Sa vie va alors basculer.
Robert, Simon et Sophie vivent au bord de la Manche dans un quotidien d’habitudes. Nessim va entrer dans leur vie, suivi d’enfants, que la situation politique de l’Afrique menace. Tous ont traversé la Méditerranée pour se réfugier en France. Ils vont vivre tous ensemble en Normandie le temps d’un été.
AvecGhislaine Paul-Cavallier,
Françoise Lebrun,
Vincent Barré
L’arrivée de Toto le marcassin chez Madeleine, le voyage de Vincent en Inde et ses démêlés avec les singes, ou les rêves de Joseph provoqués par la machine à pression continue.Trois histoires que va partager Pierre et qui convoquent d’une manière ou d’une autre notre rapport à l’animal, à cet autre prochain.
Le Centre de gérontologie de Maniquerville, dans le Pays de Caux, accueille des personnes âgées, atteintes de maladie neuro-dégénératives. Françoise Lebrun vient de Paris faire des lectures aux résidents, stimulant leur mémoire et leur parole...
“J’avais littéralement organisé ma rencontre avec Jean Lambert. Dès que j’ai connu cet homme, je me mettais à redouter sa mort. N’avait-il pas tenté de m’en prévenir : “Choisir un ami si vieux”. En son absence, l’idée de sa disparition me revenait ; déjà vivant il me manquait. La nuit nous écoutions des javas jusqu’à ce que la peur se dissipe. Nous avons en tout cas bien ri devant la caméra toute seule, bêtement en train de nous filmer. Peut-être que la solitude était la chose que nous avions à partager, risiblement.” Pierre Creton