Après une enfance passée à Norfolk, en Angleterre, Stephen Fry séjourne durant trois mois à la prison de Pucklechurch pour fraude à la carte bancaire. Après cet épisode peu glorieux, il intègre en 1979 le Queens College de Cambridge et s'y lie d'amitié avec de futurs grands artistes britanniques comme Hugh Laurie ou encore Emma Thompson.
Dès 1981, Stephen Fry se lance dans l'écriture. Une piste professionnelle vite récompensée puisque sa version de la pièce de théâtre Me and my girl lui rapporte un Tony award en 1987. Au long de cette décennie, le Britannique, scénariste et comédien, travaille surtout pour la radio et la télévision, sans pour autant négliger d'écrire pour quelques magazines. Ses principaux rôles au petit écran, Stephen Fry les décroche dans les séries Blackadder II en 1986 et Jeeves and Wooster en 1990.
Côté cinéma, c'est Mike Newell qui lui offre l'occasion de faire ses premiers pas devant sa caméra dans The Good father en 1985. Trois ans plus tard, il s'offre un petit rôle dans la comédie à succès Un poisson nommé Wanda. C'est néanmoins en 1992 que sa carrière sur grand écran prend un tournant décisif lorsqu'il incarne Peter, le héros séropositif du Peter's friends de Kenneth Branagh. Par la suite, Stephen Fry s'illustre au sein de différents genres cinématographiques. S'il se distingue en 1997 en interprétant le personnage du célèbre écrivain dans Oscar Wilde, on le voit également dans la comédie Spice world le film la même année et dans Préjudice (1998) aux côtés de John Travolta.
Cherchant à élucider une affaire de meurtre dans Gosford Park (2002) de Robert Altman, il s'offre la quadruple casquette de réalisateur, scénariste, producteur et comédien pour son premier long métrage derrière la caméra, Bright young things (2003). Son ami Douglas Adams, l'auteur du roman et feuilleton radiophonique-culte The Hitchhicker's guide to the galaxy, lui fait entre-temps une proposition qu'il ne peut refuser : celle de prêter sa voix au Guide dans une adaptation du best-seller qui voit le jour en 2005. Porté par le fantastique, Stephen Fry s'illustre également dans une autre transposition à l'écran, celle de la nouvelle graphique V pour Vendetta (2006).