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Pour une Palme d’Or on pourrait imaginer mieux. Les longs plans séquence s’étirent sans apporter du neuf. Les personnages russes sont tellement caricaturaux (KARAGULIAN joue mal, la mère inutilement glaciale, les hommes de main benêts devant la mission, le père ridicule avec son fou-rire final). L’image est très belle. On découvre l’existence de Gopniks (péquenots russes). Les 3/4 n’est qu’une suite de comportements ...
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Admirable interprétation de LEKLOU qui transcende cette histoire de filiation douloureuse, et qui nous émeut jusqu’aux aux larmes. Sorte de Pierrot lunaire qui vit sa vie comme un rêve éveillé, avec des grands yeux à la recherche de l’amour filial.
« C’est qui mon papa ? » question posée par JIM enfant qui résume bien le dilemme…
DOSCH (un peu allumée) et BELIN (très sobre) deviennent secondaires devant les douleurs de ...
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Il nous est proposé une tentative de conciliation entre deux univers diamétralement opposés : la police et les contestataires. HUPPERT improbable et comme d’hab impénétrable et allumée, se lie d’amitié avec ce couple de voisins et leur gamine. Alors qu’elle découvre des activités réelles anti-flic de BISCAYERT, elle insiste et va même devenir complice. Nous devenons spectateurs d’une invraisemblable situation qui laissera ...
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C’est gentil-mignonnet et SYLLA est toujours attachant… Mais le scénario le rend invraisemblablement trop lisse, notamment devant sa belle-mère ZABOU. Je garderai certaines séquences drôles : spoiler: hélicoptère Président avec clip de rap, test salivaire multi-drogues, demi-poulet au cimetière,
…
Regardez-le pour aussi quelques séquences émouvantes avec le gamin !
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L’accueil est chaleureux avec cette mystérieuse tarte aux bleuets. Mais où est son épouse ? L’hôte GRANT joue magnifiquement le mentor, spécialiste des vieilles religions monothéistes, et les sœurs mormones boivent ses paroles. Mais pas pour très longtemps, car le cours de théologie va devenir très indigeste (la tarte aussi). Les dialogues, de haute qualité et non itératifs, relèvent le plat. La dernière partie, dans le ...
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COPPOLA mégalo assurément. Un délire vintage foutraque qui m’a laissé perplexe. Un galimatias philosophique de comptoir (qu’est-ce que le temps?), baroque car surchargé. Les séquences visuelles s’enchaînent sans fil conducteur apparent, comme des juxtapositions anachroniques et oxymoriennes (la Rome antique, puis la lune capturée façon Méliès, les jeux de cirque, les gratte-ciels enluminés , mariage en voiture, face-sitting ...
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Une belle déconvenue, par opposition au battage médiatique qui s’intéresse à cette œuvre essentiellement car elle pourrait être la dernière !
Le scénario tient sur un post-it dont le coeur est dévoilé dans la bande annonce. Les seconds-rôles sont inintéressants. L’enquête policière est inexistante, avec une accusation sans preuve, qui s’appuie sur un seul témoignage visuel (c’est invraisemblable). L’avocat de la défense ...
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La lenteur délibérée est une composante essentielle, qui donne de la force à l’intrigue. FIENNES est impérial en maître de cérémonie. On apprend qu’un Cardinal peut être nommé par le Pape « in pectore » et que acquérir des votes par « simonie » était un acte religieux délictueux.
La procédure d’élection du Pape est évidemment écorchée, en insistant sur le cérémonial moyenâgeux et emphatique. L’épilogue est un ...
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Pour bien comprendre, nous sommes au coeur des croyances mexicaines qui assurent que les âmes des défunts reviennent sur terre pour visiter leurs proches. Ce qui justifie le nombre incalculable d’hallucinations mortifères, de scènes d’échanges des morts avec les vivants.
Elle savait qu’il allait venir, car sa mère défunte l’avait prévenue. Il revit la vie de son père grâce aux esprits, pour venger son père.
Et toutes ces ...
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Un polar redoutable avec un anti-héros débrouillard, qui a un instinct de survie particulièrement développé!
Des plans séquence époustouflants : fuite en vélo dans le métro belge, visite de tous les étages et de toutes les pièces d'un lupanar sordide, lutte sanglante avec le nazi, course-poursuite au milieu d'une manif,...
Merci pour Petula Clark en fil rouge musical! Et bravo pour ce rebondissement dans le long épilogue final (alors ...
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Pas si fastidieux que ça, car il y a de belles digressions qui épicent l'histoire de ce ténébreux gangster vieillissant : les délicats échanges avec son petit-fils, cette humanité insoupçonnée qui s'attachera à une belle black et qui tentera d'aider une fille de joie, cette prise de conscience de sa maladie inguérissable,...
Et puis il y a ces séquences surprenantes poétiques, avec ces rêves délirants faisant apparaître son père ...
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Sentiment mitigé à cause des facilités et invraisemblances du scénario, qui tend le film vers une comédie d'aventure :
FRANCO se rit de ses souffrances, ce qui rend ses scènes de baston peu intéressantes. SISLEY a soudainement une crise de tétanie ridicule devant la tombe. La gamine filme sans cesse, alors que les situations sont extrêmement dangereuses pour sa vie. HESME joue un double jeu et son attirance pour Largo est trop feinte.
Et ...
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La réalisation est brillante mais la banalité des scènes et des dialogues est sidérante.
Si vous aimez les diaporamas vous serez ravis! Celui-ci est astucieux mais fastidieux, voyant défiler des époques ou des séquences de vie sans aucun lien mis à part l'unicité du milieu. Ce qui ressort c'est de la mélancolie, de la tristesse, de la nostalgie,...
L'épilogue apportera un peu d'images fraîches en changeant totalement le point de vue.
Si vous aimez les diaporamas vous serez ravis! Celui-ci est astucieux mais fastidieux, voyant défiler des époques ou des séquences de vie sans aucun lien mis à part l'unicité du milieu. Ce qui ressort c'est de la mélancolie, de la tristesse, de la nostalgie,...
L'épilogue apportera un peu d'images fraîches en changeant totalement le point de vue.
Intéressant d'aller jusqu'au bout pour constater la différence abyssale entre les humours américains et français.
Tout tombe à plat : les parents naïfs benêts, le petit-fils benêt et immature, l'arnaqueur cacochyme (excellent de retrouver le célèbre McDOWELL de Orange Mécanique), cette très vieille dame spoiler: qui peut faire du scooter dans un établissement médical et qui arrive à faire un transfert de banque à banque et qui met ...
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WALTZ timbré et NEILL déjanté, rien que pour ça, le film vaut le détour!
Un univers d'abord kitch avec des sous-sols habités, puis des Gobelins, des Mages, une banque des morts, un musée surnaturel : cela vaut le coup d'attendre car la troisième partie devient follement fantasmagorique (mélange de Hobbit et de Harry Potter)... La cathédrale de portes est une belle trouvaille! Et puis le dépaysement vous surprendra avec ces ...
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N'ayant pas vu le SMILE de 2022, ce film est une surprise scénaristique surprenante. Il faut un certain temps pour comprendre le concept, car la 1ère scène nous gifle sans explication. A l'instar de "The substance", le déjanté de l'affaire est jubilatoire, avec du gore sanguinolent à souhait et une monstruosité horrifique finale XXL. Quid de la réalité, impossible de le savoir : chaque hallucination fait l'objet d'une belle manipulation ...
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Trop compliqué pour le public enfantin, trop tôt pour les ados qui connaissent peu l'estime de soi, trop enfantin pour le public adulte, l'idéal est de le regarder en famille pour débriefer à la maison...
Le challenge était de mettre en scène d'autres concepts que le 1er épisode, grâce à la puberté de Riley. Et c'est donc l'occasion de matérialiser astucieusement des concepts psychiques: "suivre les courants de pensée", "refouler des ...
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Mais comment peut-on supporter un tel nanar! Les séquences musicales sont misérables. Le casting des gamins est complètement foireux : ils sont inexpressifs et lisses. Les personnages secondaires sont tous "bas de plafond". La morale de l'histoire se résume aux multiples larcins de ARNÉ (pour soi-disant la bonne cause) et la résignation idiote de BOON, réduit à être un piètre chanteur-guitariste. C'est un téléfilm mal filmé, mal ...
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RAHIM incarne AZNAVOUR magnifiquement, à tous les âges de sa vie, ce qui constitue une sacrée performance d’acteur. Le compliment ira également à BAUP qui nous sort une PIAF tellement fidèle. Des orchestrations jouées par de vrais musiciens (et ça change tout) portant la voix de RAHIM.
Dès le début les émotions nous envahissent grâce à des gros plans et des angles de caméra savamment proposés. Merci !
Dès le début les émotions nous envahissent grâce à des gros plans et des angles de caméra savamment proposés. Merci !
Il faudra attendre la fin pour découvrir l’importance de l’oeuvre historique de cette photographe. L’épilogue marquera, avec la découverte de l’identité de ce jeune interviewer.
La réalisation nous encombrera de détails ou de situations qui ne reflètent pas assez son combat, en surlignant le fait de ne pas être reconnue par les hommes (du journal VOGUE ou des militaires US ou GB).
WINSLET est remarquable mais son maquillage la ...
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ZADI ,dans son rôle habituel de naïf jovial (figurant noir refusé dans l’opéra Boris Godounov) et QUENARD avec son humour goguenard nous proposent une série de sketches réussis. Mais quand le scénario s’embourbe dans une bienveillance solidaire naïve, l’ennui l’emporte rapidement. Les deux gigolos profitent d’une MAGRE impayable et d’une DEVOS dépassée par son humanité, ce qui rend l’exercice invraisemblable et ...
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Tout est basé sur le héros ténébreux invincible avec troubles psychotiques, incarné par un ZEM au visage affûté et balafré; très crédible. Mais les attaques massives interviennent beaucoup trop tôt, sans préalable scénaristique. Alors on se résigne à des bastons spectaculaires à la John Wick.
Dommage que la relation entre ZEM et la jeune fille soit si superficielle, cela aurait pu rajouter une vraie source d’émotions. Plaisir un peu gâché !
Dommage que la relation entre ZEM et la jeune fille soit si superficielle, cela aurait pu rajouter une vraie source d’émotions. Plaisir un peu gâché !
Avec un tout petit budget et des acteurs inconnus, l'intérêt de vivre 3 années dans la boue des tranchées est très faible. Les personnages ne sont pas attachants, alors que la camaraderie est le fil conducteur du pitch. Pleurnicheries de gamins, musiques planantes, cigarette sur cigarette, les dialogues sont inintéressants et banals. Le chapitrage est artificiel et soi-disant géolocalise les champs de bataille, à défaut de les ...
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Quelle intensité ! ça c’est du cinéma ! Du hors norme !
Le prix du scénario de Cannes 2024 est tellement mérité. Cette idée de clônage est terriblement dystopique. MOORE est investie à 100 % (cf. scène de cuisine de la dinde) et QUALLEY est follement étonnante. Tout est dans la démesure, l’épilogue en feu d’artifices le démontre jusqu’à la dernière image.
C’est ignoblement glauque mais c’est assumé.
Quelle claque !
Le prix du scénario de Cannes 2024 est tellement mérité. Cette idée de clônage est terriblement dystopique. MOORE est investie à 100 % (cf. scène de cuisine de la dinde) et QUALLEY est follement étonnante. Tout est dans la démesure, l’épilogue en feu d’artifices le démontre jusqu’à la dernière image.
C’est ignoblement glauque mais c’est assumé.
Quelle claque !
La thanatopraxie musulmane pour les nuls : à la découverte de ces rites funéraires avec de longues scènes pénibles qui, a priori, ne sont pas faites pour le cinéma grand public. Il faut aimer le cinéma pour avoir le courage de visionner une telle pratique. Et notre héros central n'exprime pas grand chose, non aidé par un mentor mutique.
A la quête d'une identité, mais surtout à la quête d'un contrat de travail -pour ne pas être ...
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Tout est volontairement vintage, mais cela tourne au vieillot à cause des musiques, de la photographie et des mouvements de caméra. Exemple d'idée cinématographique vieillotte : la caméra rotationne pendant de longues minutes sur "Les moulins de mon coeur" version Petula Clark.
ATTAL est excellent avec sa coiffure bouclée, son air désinvolte et nonchalant : un "Colombo" sans le trench coat beige. La relation entretenue entre ces 2 hommes ...
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Un story-telling à l'ancienne avec une première partie agréable, mais une suite en accéléré complètement bâclée...
A cause de l'avènement de la TV et du coup d'état PINOCHET de 1975, tout s'emballe à l'emporte-pièces. Toute l'empathie dans la mise en place des personnages s'évanouit lentement et disparait. spoiler: La fratrie n'est plus. Le village se meurt. Elle devient femme de ménage...
Heureusement la musique latino ...
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La limite du barré c'est l'outrance!
D'innombrables saynètes m'ont fait réellement mourir de rire, mais par opposition, le rire était jaune pour celles de la deuxième partie du film. Une mention spéciale pour Gaétan PEAU le country man qui restera dans ma mémoire. STOCKER est lui aussi remarquable quand il nous regarde droit dans les yeux, dans une apparence de bonhomie à la fois joyeuse et malsaine. Par ailleurs, le choix des musiques ...
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Confinés mais à la campagne, ces 4 intellectuels (dont le réalisateur lui-même) badinent au fil de l'eau : tennis, cuisine, précautions sanitaires, mais surtout chamailleries entre frères. Ils ont des caractères et des habitudes de vie terriblement différents, que être spectateur de leur cohabitation devient une gourmandise.... La projection personnelle est inévitable et nos souvenirs remontent pendant la projection. Dans ce contexte ...
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Recommandé pour les jeunes enfants : grâce aux deux chats et au petit chien
Non recommandé pour les jeunes enfants : le loup chasseur de la dernière vie de notre Potté (clairement identifié comme "la MORT"), des délires visuels et musicaux beaucoup trop foisonnants et touffus.
Non recommandé pour les adultes : enfantillages des deux chats et surtout du petit chien avec leurs grands yeux, concept enfantin de l'étoile à voeu ...
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Il est fantasque, mais le film pas du tout! On entérine un aréopage de bénis-oui-oui sans intérêt. KINGSLEY fait le minimum...
Nul!
Nul!
Un sacré gloubi-boulga familial confus, avec des dizaines d'instantanés banals. DARROUSSIN en vieux décrépi est tellement crédible qu'il nous fiche le spleen, comme ROVÈRE en maison de retraite. HIGELIN souriante est beaucoup moins crédible en dépressive. Les premiers 2/3 du film sont relativement inintéressants et tout décolle dans le mélo suite à la révélation d'un secret de famille : révélations, adultère, séparation, ...
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Une interprétation remarquable de CAMPAN, qui enrichit encore sa jeune filmographie : sensibilité, prise de conscience, sobriété (quelle magnifique scène spoiler: où il craque complètement au bord de la mer
).
Le gamin mutique est intense (autre magnifique scène spoiler: où il parle sur la tombe de sa mère
).
Toutes les étoiles récompensent seulement les acteurs, et non la réalisation un peu terne!
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Une niaiserie à pleurer : dialogues puérils, personnages caricaturaux (un seul trait de caractère chacun), loups-garous grotesques, chansons BALAVOINE-GOLDMANN-HALLYDAY massacrées, gags potaches pour ados boutonneux, vulgarités inutiles,...
Seuls les décors sauvent la mise (village médiéval sympa).
Quel navet!
Seuls les décors sauvent la mise (village médiéval sympa).
Quel navet!
Ils vont tourner un truc documentatif! LOTTIN, en policier désinvolte avec un ego surdimensionné, allié à une intelligence de poulpe est inénarrable. Et notre réalisateur-coscénariste-acteur principal déborde d'énergie, nous éreintant sur la durée : "je suis acteur professionnel"... spoiler: La lessive DAECH sera le clou du spectacle!
Cette succession de sketches fonctionne très bien jusqu'à ce qu'on ait une overdose. ...
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