Pierrick ses critiques films

Rodrigo Cortès réussit le pari d'enfermer le spectateur pendant 1h35 dans un cercueil en compagnie de Ryan Reynolds, sans que l'on ne s'ennuie une seule seconde. Un briquet, un téléphone portable et une bonne dose d'instinct de survie pour seul espoirs de sortie, Paul Conroy, camionneur américain en Irak, va tout faire pendant 90 minutes pour s'extraire du cauchemar dans lequel il s'est retrouvé malgré lui. Le suspens, à couper le ...
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Dans un monde où les hommes disent tout ce qu'ils pensent tout haut, Mark Bellison, quadra sans ambitions, va toucher le fond avant de s'apercevoir qu'il peut obtenir ce qu'il veut en ne disant pas la vérité : le mensonge est inventé. Cette découverte va lui permettre d'améliorer considérablement sa vie, jusqu'au jour où, pour rassurer sa mère mourante, il lui annonce qu'il y a une vie après la mort. Ce mensonge prend alors des ...
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Dans une petite bourgade américaine débarquent un jour les Jones, un couple et leurs deux enfants que tous les voisins s'accordent rapidement à qualifier de famille parfaite. Ils sont beaux, sympathiques, habitent une belle maison et surtout possèdent tout ce dont on pourrait rêver. Sauf que cette famille est totalement artificielle : Kate (Demi Moore), Steve (David Duchovny) et leurs deux enfants Mick (Ben Hollingsworth) et Jenn (Amber ...
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Grosse arnaque cinématographique qui prend le spectateur pour un imbécile. J'ai été attiré vers ce film par une bande annonce prometteuse, le graphisme et aussi, il faut l'avouer, le fait Tim Burton en soit l'un des producteurs. On se retrouve finalement face à une dénonciation déguisée de la Shoah. Je ne suis évidemment pas contre le fait de relater ces événements, à condition que cela apparaisse clairement sur l'affiche et que le ...
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Cineman est un long métrage prétentieux et indigeste : Yannx Moix veut rendre hommage au septième art, mais ne fait en réalité que singer quelques grands classiques, avec un Dubosc lourd au possible. Première vanne du film : un Dubosc en noir et blanc va consulter un médecin (Galabru). Dialogue "hilarant" : -Vous prenez de la coke ? Non, uniquement des pépitos au chocolat au lait. Et tout le reste est de ce niveau (à la réflexion, ...
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Quand on pense à la promotion dont a bénéficié ce navet, qui n'est finalement qu'un film prétentieux et indigeste. C'est long, creux et sans intérêt. On n'apprend rien sur Gainsbourg. l'ensemble est totalement décousu, avec de longues scènes dédiées à des moments précis de la vie de l'artiste (Bardot, Birkin, La Marseillaise...), le tout porté par les musiques qui vont avec. Une bonne bio et une compil' font aussi bien. Certes, le ...
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La transposition à l'écran du roman de Black Nelson est pathétique: Gus Van Sant est passé à côté de son sujet. L'adaptation est fidèle pour les dialogues, qui sont la copie conforme de ceux du livre, mais c'est bien là le seul point positif. En voulant mélanger les flashbacks, le réalisateur met les événements dans le désordre et tue ainsi le suspense. A l'origine, le livre est un thriller psychologique où les soupçons se ...
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Comment définir Single man ? Une scène sur un parking ressemblant à s'y méprendre à une pub pour un jean, une scène sur une plage digne d'une pub pour du parfum, des gros plans sur Colin Firth rappelant étrangement une pub pour des lunettes... Le tout dans un univers de gens parfaits, beaux et super bien habillés. Single Man est tout simplement la plus belle arnaque cinématographique de ce début d'année : on nous parle de poésie, ...
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Dino Fabrizzi est Italien. Il travaille pour Maseratti à Nice, et raconte à qui veut l'entendre son amour pour l'Italie. Mourad Ben Saoud est Algérien. Il fait la fierté de ses parents avec son poste chez Maseratti, à Rome. Problème : Dino et Mourad ne sont qu'une seule et même personne. Quelques années auparavant, par peur de ne pas trouver de travail, Mourad s'invente ce double transalpin qui lui permet d'obtenir le job de ses rêves. ...
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Emile a 70 ans. Veuf depuis de nombreuses années, son quotidien s'organise autour de séances de pêches en compagnie de son meilleur ami, Edmond. Lorsqu'Emile découvre que Edmond rencontre des femmes via des agences, il en vient à s'interroger sur sa propre situation sentimentale. La mort soudaine d'Edmond va pousser Emile a mettre un peu de piment dans sa vie. Il va alors prendre la route, sans but précis, sinon celui de redécouvrir le ...
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Le dernier film de Jean Becker est un petit bijou, plein de sensibilité et de poésie. Germain (Gérard Depardieu, parfait dans le rôle de rustre sensible) est quasi-analphabète : humilié durant toute son enfance par ses proches et ses camarades, il est devenu l'idiot du village, et son entourage continue à rire à ses dépens de son inculture. Jusqu'au jour où il fait la rencontre de Margueritte (avec deux T, ce n'est pas une erreur de ...
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Un ratage complet... Difficile d'évoquer en d'autres termes l'adaptation au cinéma de la célèbre bande-dessinée de Tardi, Adèle Blanc-Sec. Si les costumes et les décors sont très fidèles à ceux de la BD, le scénario se détache nettement du support graphique, avec une intrigue tordue (Adèle doit faut sauver le ptérodactyle pour sauver le scientifique qui va sauver la momie qui sauvera etc...) et des plaisanteries du niveau des ...
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La Rafle est un film dérangeant, et donc utile. Il soulève la question des responsabilités dans l'arrestation et la déportation des Juifs de France. Impossible, durant la projection, de ne pas se demander comment de tels actes ont pu être commis, ni comment nous, aujourd'hui, réagirions si une telle situation venait à se reproduire. Deux reproches cependant : le Hitler de Bosch est peu convaincant : la réalisatrice choisit de le ...
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Un Peplum sans combats, sans scènes d'anthologie, et finalement sans intérêt. 3h10 de film pour un petit duel dans une arène, et une pseudo scène de guerre, c'est peu. Surtout quand on sait que le reste est consacré à une histoire d'amour portée par des dialogues d'une niaiserie sans limite, avec des répliques digne d'un gros mélo ("Vous avez peur de mourir ? Pas plus que je n'ai eu peur de naître" ou encore "Je t'aime comme le père ...
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Adapté du roman de Dennis Lehane, Shutter Island nous entraîne dans un asile psychiatre pour criminels, sur une île au large de Boston. Le marshal Edwards Daniel y mène une enquête suite à la disparition d'une patiente. Le dernier film de Scorsese, qui marque la quatrième collaboration du réalisateur avec Leonardo di Caprio, allie suspens et angoisse, jusqu'au coup de théâtre final. Un problème cependant : difficile de surprendre le ...
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A l'origine, je ne suis pas du tout fan de ce genre de grosses productions américaines qui reposent plus sur l'image que sur le scénario. Mais Avatar m'a rappelé une chose : au cinéma, on vient avant tout voir un spectacle. Et autant dire qu'avec ce film, on en prend plein la vue. A tout ceux qui ont l'intention d'aller le voir, préférez la 3D, vous serez en immersion totale dans l'univers de Cameron. Avatar, c'est un GI lancé dans la ...
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Difficile de ressortir de ce deuxième opus des aventures d'Arthur et de ses Minimoys sans avoir l'impression de s'être fait arnaqué... Après avoir été conquis par le premier épisode, j'ai été voir sans hésitation le deuxième volet des aventures d'Arthur dès sa sortie. L'histoire met énormément de temps à démarrer, le scénario ne décolle jamais vraiment, et quand enfin on entre dans l'histoire, le film s'arrête net, avec la ...
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EX-CE-LLENT !!! Tempête de boulettes géantes est tout simplement le meilleur film d'animation de cette année 2009. Dans un petit patelin condamné à manger de la sardine matin, midi et soir, un jeune savant invente une machine qui transforme l'eau en aliments les plus succulents. Sauf que le génie en question perd le contrôle de son invention, qui menace d'ensevelir la planète sous des tonnes d'aliments gorgés de matières grasses. ...
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Quelle déception. Durant 2h38, le réalisateur de ce pseudo-documentaire se contente de poser sa caméra dans les quatre coins de l'Opéra Garnier et nous livre, sans commentaires, des images prises sur le vif. Il n'y a là aucun souci d'informer, de transmettre. Les plans de danse (essentiellement des cours et des répétitions) certes bien filmés, succèdent aux plans où l'on voit le fonctionnement interne de l'institution (cantine, ...
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Mary and Max fait partie de ces films qui ne peuvent vous laisser indifférent et qui vous marquent pour longtemps : c'est un véritable choc cinématographique. Mary est une petit fille australienne de 8 ans sans amis et délaissées par ses parents. Elle décide alors de prendre un nom au hasard dans l'annuaire, pour avoir un correspondant aux Etats-Unis à qui elle pourrait se confier. Ce sera Max Horowitz, un homme de 44 ans, dépressif et ...
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L'hommage rendu ici au rappeur américain Notorious BIG est quelque peu troublant: en vertu de quoi s'intéresse-t-on à ce personnage qui, en dehors d'une prestance musicale indéniable, n'offre rien de plus que le portrait d'un gamin des rues qui devient un rappeur vulgaire et bling-bling, tout en passant par la case drogue-prison. Le film accumule les clichés, suit une chronologie stricte sans grands bouleversements, et nous montre un rappeur ...
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Falling in love est une comédie romantique naïve qui repose sur un scénario simpliste: Meryl Streep et Robert de Niro se croisent une fois dans une librairie, une seconde fois dans le train alors du coup, ils tombent amoureux. C'est trop peu pour faire un bon film, mais le tout est suffisamment bien joué pour que le spectateur passe un bon moment. On assiste à un successions de scènes où les personnages principaux sont en proie à leurs ...
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Un bon gros mélo basé sur un scénario simpliste. A l'origine, le film se veut l'adaptation de la biographie de Georgiana, Duchesse du Devonshire, sorte de Lady Di du XVIIIe. Mais à l'écran, on obtient des caricatures ridicules qui tiennent plus du parfait cliché: un mari intransigeant, une femme soumise mais rebelle, des parents incompréhensifs. Du coup, pas besoin d'un grand scénario (quelqu'un a compté le nombre de répliques de Ralph ...
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On ne compte plus les films censés dénoncer les abus de notre société. Récemment, Entre les Murs s'en était pris au système scolaire, tandis que Welcome s'attaquait à la politique d'immigration française. Avec Commis d'Office, on entre dans l'univers de la justice, et je dois dire que j'ai vraiment été séduit par ce film, qui n'a pas eu la promotion qu'il méritait. C'est bien joué (Roshdy Zem est excellent dans son rôle de ...
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Une très très bonne surprise. Malgré un scénario prévisible, le film enchaîne les situations drôles et originales, le tout formant une très bonne comédie (dont tous les gags, il faut le souligner, ne sont PAS dans la bande-annonce). Bénabar est convaincant dans ce premier rôle et l'autodérision dont il fait preuve (le Luka du film étant différent du Bénabar de la réalité) mérite le déplacement. Mention spéciale à Dubosc, ...
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