Quand Kitano se la joue à l'américaine, cela nous donne un film de gangster détonnant. Du Kitano un peu plus accessible pour le public occidental.
Et bien je suis allé voir ce film avec un bon pressentiment, très étonnant de ma part pour un film français. Ayant appris après-coup que c'était un film adapté d'un livre, pas le suspense : je déconseille le film à tous ceux qui auraient lu le bouquin -même si ce n'est pas mon cas- car je suis persuadé qu'il n'aura pour eux strictement aucun intérêt.
Ca démarre comme assez souvent aujourd'hui par une fausse piste où l'on croit ...
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Je suis d'accord, Rambo II, on ne peut pas faire beaucoup plus bourrin. Mais ça, CA c'est un film d'action ! Evidemment c'est excessif, beaucoup de scènes sont très emphatiques et à la limite du ridicule, mais on le frôle toujours sans l'atteindre. Et surtout, contrairement à ce qu'on nous offre aujourd'hui, ce film au moins s'assume sans avoir besoin de mettre du second degré avec des blagues moisies toutes les 5 minutes; cette technique ...
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Avec une affiche 90% américaine, je me suis dit que ça me ferait du bien de voir un bon petit film bien de chez nous. Et bien à ce niveau-là, il n'y a pas à dire, c'est du cinéma français ! Et français j'entends évidemment petits films bobo parisien en immersion dans des microcosmes dit "élitistes", à croire que ces films sont au final des mises en abîmes de l'état de notre cinéma national et de son cercle fermé dont fait parti la ...
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Et voilà un bon vieux film français comme on n'en veut plus, avec de joooolies ficelles bien visibles qui brillent à des kilomètres. Comme d'habitude avec Guédiguian on a sa femme Ascaride et son pote Meylan, avec en plus le très bon Darroussin, qui pour la première fois cependant joue très mal, dû à des essais hasardeux d'imitation d'accent du sud qui ressemble plus à celui d'un acteur de théâtre qu'à autre chose.Le film a pour ...
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Je suis pas spécialement fan de Mark Ruffalo, j'ai encore plus de mal avec Keira Knightley et son sourire passe-partout et ne supporte pas les comédies romantiques américaines. Alors pourquoi suis-je aller voir ce film sans même m'être faire pousser par une femelle ? Je ne sais pas. Et pourquoi a-t-il une note correcte ? Parce que New York Melody n'est ni une comédie romantique, ni une romance dramatique, et ça, venant d'outre-atlantique, ...
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Avec Rohmer, la seule chose réellement imortante, ce sont les personnages, et dans Conte d'Ete encore plus que d'habitude. De ce point de vue c'est intéressant, pour le reste on repassera.
Ce que je préfère dans le cinéma français, ce sont les histoires vraies. Mais des histoires de moeurs de multi-millionnaires qui s'accrochent à leur casino de merde, le tout réalisé par Téchiné, au demeurant très sympathique, mais que je croyais en fin de piste tant il m'avait tellement gonflé avec La Fille du RER et Impardonnables, il fallait vraiment me pousser pour que j'aille le voir.
Mais bon, Téchiné il sait aussi très bien ...
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Le film se présente tout d'abord comme une intrigue à la Infernal Affairs avec plus de violence, à la sauce cinéma Coréen... Je ne vous laisse pas de suspense, au niveau du scénario ce n'est pas le cas : la trame est là pour donner un background comme support à l'action mais c'est tout, du très, très, très classique.
"L'un des meilleurs film d'action de tous les temps" qu'ils se permettent de titrer... au moins on ne les accusera pas ...
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Je m'étais arrêté sur "Rayon Vert" et "le Genou de Claire" chez Rohmer et avait du mal à lancer un nouveau Rohmer, CONTE D'HIVER ne m'a pas fait regretter mon choix.
Un genre de personnage comme on n'en voit pas dans le cinéma, qui à elle seule en vaut la peine.
Un genre de personnage comme on n'en voit pas dans le cinéma, qui à elle seule en vaut la peine.
"C'est quoi cette histoire comme quoi Léa Fazer aurait fait un film correct ?" ça me paraissait tellement improbable... J'y suis donc allé sans même en savoir le thème, et par chance : Rohmer. Ah lui je connais bien, j'ai même lu sa biographie. Si je dis ça, disons-le de suite, c'est pour immédiatement relativiser mon opinion, parce que si vous n'en avez rien à faire de ce réalisateur de la nouvelle vague, je doute que le film vous ...
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Concept très intéressant qui tombe dans ce qu'Hollywood fait de plus douteux. Déjà si aucun grand réalisateur n'a jamais fait appel à Ethan Hawke ça n'est pas par hasard : on a comme d'habitude le droit à ses froncements de sourcil niais et ses mimiques passe-partout. Les scènes sont emphatiques à l'excès et les personnages hyper-caricaturaux (le père méga-capitalistes dans sa baraque de Batman qui check des yacht sur sa tablette, la ...
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2h46 de Mickael Bay, je savais que ça allait être compliqué...
J'ai pas tenu. Ah non... 1h15, stop, on s'en va, et les pré-ados du rang de derrière, je les emmerde.
Parce que déjà à un moment donné il va falloir qu'on m'explique le délire avec Mark Wahlberg à l'affiche d'un nouveau film chaque mercredi ! Quelle plaie ! Le petit Labeuf il passait bien avec sa petite tête d'innocent. Mais non, pour ce gros bourrin de Mickael Bay il ...
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Bon... Alors si on prend le scénario dans sa globalité, on dira que le scénario est bon. On n'avait pas besoin d'une descente aux enfers morbide ni d'un truc trop édulcoré. Mais si on prend le film scène par scène, il y a beaucoup, beaucoup de déchet ! J'aime bien N'Gijol , globalement on va dire qu'il tient son rôle, mais quand certains passages réclament un peu plus de virtuosité, on assiste à des scènes devant lesquelles on est ...
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Après coup, je me demande si ma note n'a pas perdu une étoile à cause de la musique dégueulasse qui revient tout le long du film. Six notes de violons criardes qui explosent les oreilles, UNE CATASTROPHE !!!
Rohmer est toujours dans la leitmotiv qui l'aura suivi dans nombreux de ses films à propos des vacances; qu'on soit d'accord ou pas, l'intérêt du film réside pour beaucoup dans son traitement très "documentaire". La belle période de ...
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The Two Faces of January est le film typique où à la sortie, dans les couloirs du cinéma on entend "Nan mais c'est bien joué", "j'ai bien aimé ce moment là", bref ce qu'on entend à la fin d'un film qui globalement laisse tout le monde un peu sur sa faim sans réellement convaincre personne.
Il m'a laissé l'impression d'être un entre-deux :
On est dans un thriller, oui, mais ni haletant, ni contemplatif. Le film n'est ni froid ni ...
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C'est souvent des réalisateurs suédois qui nous pondent ce genre d'ovni.
Parce que je ne m'attendais pas à ça ! d'autant que le film démarre comme tous ces pseudo film-philosophique cacahuète à la "Mange, Prie, Aime" censé détenir la vérité sur la signification de la vie et le carpe diem. Mais c'est comme si le réalisateur nous disait "Vous avez cru à un film de merde ? Et non les gars, vous allez voir où je vais vous emmener..."
Et ...
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Faire une comédie sur le racisme, pourquoi pas ? En plus c'est la période, mais ce genre de comédie, hum...
J'ai eu énormément de mal à rire à ce jeu sur les clichés. Bien sur que ça peut être drôle un personnage raciste, c'est peut-être même le genre dans lequel il a le plus de potentiel, mais si c'est pour mettre des dialogues aussi moisi, aussi peu réfléchi et travaillés non merci.
Au final, je me suis dit que si ce film est ...
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A la vue de l'affiche, on s'attend à une belle merde.
La salle de cinéma donne cependant l'impression que ce n'est pas si mauvais, notamment l'humour qui sauve un peu les meubles, de temps en temps...
Le reste n'a presque aucun intérêt; je me demande parfois comment peut-on vouloir réaliser ce genre de film tellement ils ne servent à rien.
Je n'ai cependant pas eu cette horrible impression d'avoir perdu mon temps, notamment grâce à ce ...
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A voir l'affiche, je me disais "oulàlà, aller voir ce film, c'est prendre le pari très risqué de chercher la moindre innovation". Et bah si, Edge of Tomorrow est un blockbuster américain avec un peu d'originalité ! mais que se passe-t-il, ça faisait plus de 20 ans qu'on n'en avait plus eu !
Bon je m'emballe un peu mais je suis rassuré à hauteur de mes précédentes craintes, ce film là vaut vraiment le coup, et rare sont les blockbuster ...
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Ce qu'il y a de bien avec Daroussin, c'est que lorsqu'il est à l'affiche, on sait à quel genre de film on va assister et quel jeu d'acteur on va avoir. Et comme d'habitude, Daroussin, c'est du très très lourd !
Ce nouveau venu qu'est Marc Fitoussi semble emboiter le pas de Jean Becker, et ça fait du bien au cinéma français, ou plutôt au cinéma bobo parisien dont l'action se passe à Paris et où tous les personnages sont architecte, ...
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Dès les premières minutes, nous savons ce à quoi on aura le droit : le conte de fée des sentiers battus, bien battus même. Et on commence par avoir peur de déjà trop bien connaître le film.
Le démarrage est très laborieux et laisse une drôle d'impression : on nous résume des événements antérieurs qui tiennent en deux phrases, on nous le fait en 10 minutes, et ça semble trop court tellement on a l'impression que ça faisait chier ...
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Moi ça ne me dérange pas d'avoir des personnages caricaturaux à partir du moment où ils sont présentés avec un minimum de dérision. Les situations, quand à elles sont très amusantes,
Il est par contre assez malheureux de tomber sur un scénariste aux valeurs aussi manichéennes et bas de plafond : il ne s'agirait tout de même pas de prendre un vrai choix politique dans un tel film !...
Une réalisation assez douteuse mais l'originalité ...
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Prenez ce que le cinéma américain fait de plus niais, plus lourd, plus cliché et plus banal, faites-en une caricature et vous obtenez ce genre de bouse.
Un vieux filtre bleu tout pourri, des contrastes poussés à mort, des allers-retours bureaux/avions toutes les 2 minutes histoire de bien casser l'immersion,... L'Assaut est le parfait exemple de ce qu'il ne faut pas faire dans ce type de film. Mélanie Bernier n'a rien à foutre là : quitte à prendre une belle et jeune actrice pour un rôle qui ne s'y prête pas, ils n'avaient qu'à en prendre une encore plus jeunes et avec des gros seins ...
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Un Kim ki-duk au thème étonnamment engagé et politique, mais qui rate un peu le coche. Trop difficile je pense pour kkd, ou en tous cas trop éloignés de ce à quoi il nous habitue. Comme pour chaque kkd, on a l'impression qu'il manque quelque chose, on ne sait pas trop quoi (sauf peut-être Printemps,EAH), mais là le vide est béant, et seul le thème et la photographie ont un réel intérêt.
Le réalisateur poursuit son parcourt ...
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Film de Kim ki-duk dans sa période bouddhiste, certainement la plus intéressante dans son travail de réalisation. Dans Sad Dream , kkd ne se soucie pas du rythme, ce qui devient assez gênant au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire.
Le symbolisme est parfois assez grossier et excessif, mais tout e monde ne s'appelle pas Godard.
Le scénario est intéressant et original, mais la fin n'est pas à la hauteur de la surprise du début.
On ...
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Du kkd pur-jus, mais du kkd un peu timoré... Une sorte de "Printemps, EAH et P" mais en moins profond : on perd l'aspect onirique et intemporel sans être dans la violence de "l'Ile" ou "Bad Guy", un entre-deux moyennement venu. C'est un film qui a peu d'intérêt pour qui a vu Printemps, EAH et P; je conseillerais presque de regarder ce dernier deux fois plutôt que Souffle car il nous ressasse les thèmes habituels du réalisateur, mais en ...
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Un bon film pour pré-ado, à condition d'avoir vu peu de film du genre. Passé cet âge, c'est très mauvais, pire que du déjà vu avec des dialogues nanardesques.
Un no brain pour un public no brain.
Mai y a des explosions, des pistolets et des gonzesses, le cocktail préféré des attardés. Ca va marcher.
Un no brain pour un public no brain.
Mai y a des explosions, des pistolets et des gonzesses, le cocktail préféré des attardés. Ca va marcher.
L'un des Kim Ki-duk les plus classiques dans sa mise en scène, dans laquelle le réalisateur brille moins qu'à l'accoutumée, frisant parfois le cliché.
L'oralité est étrangement de mise, les plans moins contemplatifs, avec moins de non-dits.
Si une fois de plus la prostitution, la mort, le suicide, la rédemption, la recherche d'un ailleurs et la noirceur morale de la ville n'étaient pas abordés, on pourrait douter qu'il s'agisse bien ...
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Comme dans beaucoup de ses film, Jim Carrey réalise une performance jouant pour beaucoup dans l'intérêt de la comédie. Il est encore une fois vraiment hilarant dans le rôle d'un personnage tout à fait à sa mesure.
Le thème du film et de l'ouverture au monde est peut-être un poil trop éclipsé au profit de la pure philosophie du "Yes Man", frisant parfois l'excès mais les gags sont très réussi et soutenu par un acteur qui ne peut pas ...
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Une sorte de "Huis-Clos" sartrien sans grand talent.
Ce film comblera cependant l'appétit de ce type de spectateurs qui se délectent à interpréter, à ce qu'on mette à l'épreuve leur perspicacité; celle nécessaire à ce film n'est pas glorieuse mais si certains en tirent une fierté personnelle, alors ce film est une bonne chose... Se convaincre de juger bon quelque chose qui nous parait objectivement estimable permet certainement de se grandir.
Ce film comblera cependant l'appétit de ce type de spectateurs qui se délectent à interpréter, à ce qu'on mette à l'épreuve leur perspicacité; celle nécessaire à ce film n'est pas glorieuse mais si certains en tirent une fierté personnelle, alors ce film est une bonne chose... Se convaincre de juger bon quelque chose qui nous parait objectivement estimable permet certainement de se grandir.
Un personnage d'Anne Hathaway des plus mal venues... On a le droit à ces fameuses scènes à la Lea Parker (mais en pire) d'une gonzesse en talon aiguille qui défonce simultanément à coup de pieds une quinzaine de terroristes armés qui l'entourent...
On se dit "bah vas-y ma petite, va massacrer tout le monde puisque tu peux faire ça ! Qu'est ce que t'attends ?"
Bref, oubilez les anciens Batman de Nolan et leurs côtés plus réaliste, on ...
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Film assez représentatif du Nouvel Hollywood avec ce réalisme bien loin de ce que les studios outre-atlantiques nous habituaient à voir jusqu'alors. L'un des meilleurs de Boorman.
Inspiré de l'oeuvre exceptionnelle de Nakata, The Ring est une très fidèle adaptation de la version Jap.
On peut cependant noter les gigantesques maladresses présentes dans le film, dès lors que le réalisateur a voulu prendre des liberté (notamment une scène de ménage des plus mal venues et quelques autres choix catastrophiques, simples preuves de bêtise d'un réa qui n'a pas compris l'original sur lequel in travaillait...).
On peut cependant noter les gigantesques maladresses présentes dans le film, dès lors que le réalisateur a voulu prendre des liberté (notamment une scène de ménage des plus mal venues et quelques autres choix catastrophiques, simples preuves de bêtise d'un réa qui n'a pas compris l'original sur lequel in travaillait...).