Ce sont des survivants, quelques survivants, les uns « déportés raciaux » selon la terminologie de ce temps, les autres « politiques » et parfois les deux ensemble, juif et résistant, résistant et juif. Soixante ans après, les mots issus d’une mémoire intacte, étonnamment précise, racontent ce que furent pour eux, du printemps 1944 au printemps 1945, les derniers mois des camps dans cette période d’agonie du IIIème Reich.