Auteur d’une soixantaine de films, Yasujiro Ozu (1903-1963) s’est imposé comme un maître, tant du cinéma japonais que du cinéma mondial. Constitué d’extraits de ses films – Voyage à Tokyo (1953), Le Goût du saké (1962) – et d’un commentaire très documenté, ce portrait dressé par Jean-Pierre Jackson retrace la maturation d’une œuvre, qui s’est faite au gré des événements historiques et d’une réflexion plus personnelle.