George Bancroft, carrure massivement musclée et démarche souple et insolente l'air de dire "je m'en fous de tout et je t'emmerde" bref une sorte de Marlon Brando avec vingt ans d'avance, Betty Compson, silhouette fine et sensuelle pas dénuée d'une certaine fragilité, sous l'oeil raffiné d'un Josef Von Sternberg en grande forme qui s'inspire de l'Expressionnisme pour filmer des docks de studio limite fantasmagoriques. Il doit y avoir ...
Lire plus
il_Ricordo
103 abonnés
407 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 5 juillet 2012
Dès ses premiers films, Josef von Sternberg a compris l'importance de la photographie dans un film, et c'est pourquoi chacune de ses œuvres possède une image très soignée, composée de jeux de lumières fascinants et de choix de cadrages ambitieux. Les Damnés de l'océan ne faillit pas à la règle : de l'atmosphère viciée des machines du bateau avec ses fumées de chaleur et la sueur exhalée, aux bars enivrants des bas-fonds de la ...
Lire plus
soniadidierkmurgia
1 178 abonnés
4 173 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 25 septembre 2023
Depuis « Les nuits de Chicago » sorti en 1927 sur les écrans et qui est pour beaucoup l’initiateur du film de gangsters très présent sur les écrans dans les années 1930 (films produits notamment par la Warner), Josef Von Sternberg est l’un des réalisateurs phares de la Paramount. Pour « Les damnés de l’océan » qui sera l’un des derniers films muets (le film sorti parallèlement à « Singing fool » de Lloyd Bacon avec Al ...
Lire plus
Yohan Marques
23 abonnés
64 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 31 décembre 2011
C'est alors même que le cinéma muet était en train de vivre ses derniers instants qu'il a fnalement donné quelques uns de ses joyaux les plus éternels.Ainsi, Josef Von Sternberg n'a pa attendu d'être le pygmalion de Marlène Dietrich pour être un trés grand metteur en scène. "Les damnés de l'océan" à l'intrigue minimaliste est une oeuvre incroyablement délicate, un bijou à l'élégance brumeuse, porté par le désir et la ...
Lire plus