Name: Yo, sor Alice
Director: Alberto Marquardt
Genre: Documentaire
Duration: 1 h 15 min
Rating: 2,8

Synopsis

Plus de 30 000 personnes ont disparu en Argentine, des prémices de la dictature en 1975 à sa chute en 1983. Jeune militant de l'ERP, un des mouvements de lutte armée, Alberto Marquardt est arrêté en 1976, mais il ressort vivant de cinq ans de prison. Puis il s'exile à Paris ou il devient caméraman.

Lors d'une visite en Argentine en 1995, il décide de tourner un film sur les milliers de morts sans cercueil, dont les bourreaux n'ont jamais été vraiment jugés, en choisissant de retracer l'itinéraire d'Alice Domon, une religieuse disparue a Buenos Aires en 1977.

Bande-annonce

Yo, sor Alice Teaser VF

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Secrets de tournage

La genèse du documentaire

L'idée de réaliser ce documentaire est venue à l'esprit d'Alberto Marquardt en 1995, alors qu'il se trouvait à Buenos Aires et au moment où le capitaine Adolfo Scilingo a confessé les "vols" : l'armée se débarrassait de "disparus" encore vivants lors de faux transferts, la nuit, en les balançant à la mer depuis un avion. En réaction à cet aveu télévisuel, de nombreuses manifestations contre l'Impunité ont été organisées.Le cinéaste s'est retrouvé Lire plus

Le déroulement de l'enquête

Alberto Marquardt a mis du temps à rassembler le financement nécessaire, mais ce temps supplémentaire a finalement été bénéfique au film. Le réalisateur a refait le parcours d'Alice en France et en Argentine et a rencontré les gens qu'elle avait croisés. Celui-ci confie : "J'ai eu le temps de m'imprégner de son histoire, de passer du temps avec les personnes qu'elles avaient côtoyées. Une histoire enfouie émergeait de ces discussions, des choses Lire plus

La première rencontre avec l'histoire d'Alice Domon

Alberto Marquardt s'est d'abord rendu dans l'ancienne demeure d'Alice Domon, en Franche-Comté, où il a découvert sa famille. Un jour, une des soeurs de la religieuse a sorti une boîte à chaussures pleine de correspondances : il s'agissait des lettres qu'Alice envoyait à sa famille lorsqu'elle était au couvent à Toulouse, puis celles qu'elle avait écrites depuis l'Argentine. Ce sont ces missives qui ont constitué l'ossature du film.

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