Le documentaire suit le rappeur du Bronx Kemba dans son exploration de la militarisation croissante des paroles de rap dans le système judiciaire américain et à l'étranger. Son exploration révèle comment, depuis des décennies, les forces de l'ordre utilisent discrètement la création artistique comme preuve dans les affaires criminelles. Depuis les années 1990, plus de 700 affaires pénales ont utilisé des paroles de rap comme preuves contre des accusés, et avec le récent procès pénal du rappeur Young Thug, cette question est devenue plus courante et plus visible aux yeux du public. Le film ne pose pas la question de savoir si quelqu'un est innocent ou coupable ; il pose la question de savoir si les paroles peuvent être utilisées à des fins de condamnation.
