Jules Guarneri a grandi à Villars, entre un frère et une sœur adopté·e·s, dans un chalet hanté par le fantôme de sa mère morte quand il avait vingt ans. Son père y vit encore ; solitaire rentier, il lui offre son journal filmé. Un cadeau encombrant dont s’empare le « filmographe » pour le faire résonner avec ses propres images et se frayer un chemin émancipateur vers l’âge adulte.