Au volant d’une vieille Morris Traveller, Daniel Hope sillonne les routes d’Irlande. Le violoniste britannique, né en 1973 en Afrique du Sud, redécouvre ainsi le pays de ses ancêtres, qu’il considère comme sa terre d’origine mais où il n’a jamais vécu. Au cours de ce voyage intime, il part sur les traces de son histoire à travers ce qui le touche au plus profond, et incarne peut-être le mieux le patrimoine irlandais : sa musique traditionnelle. Dans la ville médiévale de Kilkenny, à 150 kilomètres de Dublin, il rencontre Siobhan Armstrong et sa harpe celtique, devenue un symbole de la résistance menée contre l’invasion anglo-saxonne. Sur la côte ouest, à Galway, le violoniste Sean Smyth, membre du groupe Lunasa, l’initie à la musique folk, tandis qu’à Dublin l’Orchestre national symphonique l’invite à réaliser la création mondiale d’une œuvre d’Ina Boyle, compositrice irlandaise du début du XXe siècle longtemps délaissée. Daniel et son père, l’écrivain Christopher Hope, en profitent pour également partir sur les traces d’un arrière-grand-père qui, vivait à Waterford, au sud-ouest de l’Irlande.