Le dire de l’exil, des mots, des gestes, la nostalgie : chronique de la vie quotidienne dans une communauté Emmaüs. La plupart des personnes qui vivent là sont des migrants. Ils viennent d’Albanie, de Tchétchénie, du Maroc, de Géorgie, de Mongolie, d’Afghanistan... Le temps s'écoule entre le travail dans les tas d’objets à trier et la nostalgie du pays quitté, des personnes aimées qu'on ne reverra pas. « PENSE A MOI » présente une foisonnante mixité, cohésion faite de bric-à-brac, d’amitiés inattendues, une harmonie singulière, marquée de contingences heureuses et d’histoires que l’on devine déchirantes.