Marco, étoile filante Dans un pur style mêlant l'extrême et l'ivresse jubilatoire, Marco hors norme, impose son « ride » entre glisse et alpinisme. 90 minutes 8 septembre 2002, altitude 8848 mètres, oxygène rare, la tête frôlant déjà le ciel et le snowboard chaussé, Marco Siffredi 23 ans, s’élance du sommet de l’Éverest dans le couloir Horbein et ses pentes à 50 degrés. Un an plus tôt, il réalisait déjà la première descente de la montagne en snowboard. Mais il reste un autre couloir… plus direct. Ce n’est pas un défi, juste une raison d’être… Il n’a que 19 ans lorsqu’il réalise la première tant convoitée : la descente du versant Nant Blanc de l’Aiguille verte, la face « ridée » la plus raide des Alpes. Dès lors, Marco enchaîne un nombre vertigineux de descentes et de premières et fait de l’étendue blanche glacée en pentes raides, son aire de prédilection. Dans un pur style mêlant l’extrême et l’ivresse jubilatoire, Marco hors norme, impose son « ride » entre glisse et alpinisme. Pourtant, ce jour-là, au sommet du toit du monde, sa trace se perd… Bertrand Delapierre, son compagnon de cordée, nous ouvre ses archives et livre ici le portrait d’un jeune homme d’exception, loin des clichés des films de glisse