Dans l’école improvisée du camp de réfugiés de Grand-Synthe, près de Dunkerque, Chloé et Claire les " Mamosta " (professeur, en langue kurde) et Mohamed, Abdulrahim et Abdulla les " élèves " kurdes ou afghans parlent de leur situation avec une grande lucidité. Le camp, construit de chalets en bois destinés à accueillir dans de meilleures conditions les migrants déplacés de la " jungle " de Calais, a été présenté comme un modèle par les autorités ; il a brûlé peu de temps après le tournage.