Un monteur travaillant pour les informations télévisées de l'ORTF vit intensément les événements de Mai 68 à Paris. Tourné en pleine action, mêlant reportage et fiction, ce film reflète l'état d'esprit et l'atmosphère de l'époque. Il s'attache, en suivant le travail du monteur obligé de couper dans une interview de Jacques Sauvageot, figure de la lutte étudiante, à dénoncer la manipulation de l'information, en particulier à la télévision. Le style du film est caractéristique de l'esprit libertaire du beau mois de mai.