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Synopsis
Le 25 novembre 1970, un homme s’est donné la mort dans le quartier général du commandement de l’armée japonaise à Tokyo. Il laissait derrière lui une longue liste de chefs-d’œuvre littéraires et une controverse qui ne s’est jamais éteinte. Cet homme s’appelait Yukio Mishima, un des romanciers les plus célèbres et les plus respectés du Japon. Avec quatre membres de son armée personnelle, la Tatenokai, Mishima avait pris en otage le commandant du quartier général. S’adressant aux soldats rassemblés dans la cour, il leur demanda de l’aider à renverser le régime et restaurer le pouvoir de l’Empereur. Lorsque les soldats commencèrent à se moquer de lui, il interrompit son discours et se retira dans le bureau du commandant pour commettre le seppuku, le suicide rituel du samouraï, en s’ouvrant le ventre avant d’être décapité par un de ses hommes. Que voulait exprimer Mishima à travers ses derniers actes? Qu’a-t-il vu avant de mourir?
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Si l'idée d'un biopic sur Mishima est évidemment une bonne idée, la réalisation ici est loin d'être à la hauteur. L'intégration d'images d'archives part également d'une bonne intention, mais dans l'ensemble, on ressent surtout un manque cruel de moyen, des acdrages serrés pour cacher le manque de figurants ou même de décor sur certaines scènes est flagrant. Tenant plus du docu-fiction bas de gamme, ce film mérite surtout d'être vu ...
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Laurent M.
9 abonnés
9 critiques
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1,5
Publiée le 16 décembre 2013
Même avec toute la bonne volonté du monde et une prédisposition très favorable à Mishima, difficile d'aimer ce film. Il est vrai qu'il semble faire avec peu de moyens, mais quel manque de souffle!
Premièrement, les acteurs semblent congelés (peut-être une caractéristique du cinéma japonais, je n'en sais trop rien) dans les rites, à moins que les personnages ne soient figés dans leur pensée au point de n'exprimer aucune émotion. ...
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Yves G.
1 448 abonnés
3 469 critiques
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1,0
Publiée le 15 janvier 2014
Il y a près de trente années, Paul Schrader mettait en scène les dernières heures de Yukio Mishima.
Enivré par la mystique samouraï, scandalisé par les révoltes estudiantines de 1968, cet écrivain reconnu s'était acoquiné avec des groupuscules d'extrême droite pour fomenter un coup d’État. Son suicide par "seppuku" (seuls les ignares parlent de "hara-kiri") le 25 novembre 1970 avait causé un traumatisme national.
On comprend mal ...
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Un visiteur
2,5
Publiée le 21 décembre 2013
Un film un peu cheap, qui manque de complexité et d'ouvertures. A déconseiller aux gens peu familiers de la vie et de l'oeuvre de Mishima qui en auront du coup une vision tronquée. Les acteurs sont plutôt convaincants même si le rôle de l'écrivain a été confié à un acteur au physique lamda alors que chacun sait que Mishima était culturiste. Je mets quand même une note correct pour la prestation des acteurs ainsi que pour la vive ...
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25 novembre 1970 : le jour où Mishima a choisi son destin fait partie de la sélection officielle de la section Un certain regard du Festival de Cannes 2012.
Engagez-vous qu’il disait !
Yukio Mishima était un écrivain reconnu dans le monde entier et considéré comme un des auteurs majeurs de la littérature nippone. Bien que marié et père de famille, son homosexualité sera révélée par ses nombreux amants. Son discours commence à se nationaliser et à se radicaliser alors qu’en 1946, Hirohito, l’empereur du Japon, renonce à sa "nature divine" et signe 5 ans plus tard le Traité de San Francisco avec les Etats-Unis. Ce dernier marque
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De l’autre côté de l’isoloir
Le film United Red Army de Koji Wakamatsu, récompensé au festival de Berlin, retrace la prise d’otage de 1972 orchestrée par l’armée rouge japonaise, groupe armé d’extrême gauche. Avec 25 novembre 1970 : le jour où Mishima a choisi son destin, le réalisateur nous envoie cette fois de l’autre côté de la barrière, pour assister à la mobilisation de l’extrême droite.