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Synopsis
A cinquante ans, Cesare Conversi a travaillé toute sa vie avec abnégation. Un jour, il voit mourir dans le tram un homme de son âge. Obsédé par l’approche inexorable de la mort, il s’arrête de travailler afin de profiter de la vie avant qu’il ne soit trop tard…
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53 ans, c'est l'âge de Cesare, artisan plombier quand il asssiste à la mort d'un anonyme comme lui dans un bus en plein coeur de Rome. Harsard prémonitoire ? Elio Petri mourra lui aussi à 53 ans. Le modeste plombier comprend soudainement que ses jours sont comptés alors qu'il n'a rien vu de la vie. De cette crise existentielle qui peut frapper tout homme à un moment de son existence, Elio Petri, cinéaste engagé, communiste convaincu, tire ...
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tixou0
692 abonnés
1 994 critiques
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4,5
Publiée le 15 juillet 2012
Ce deuxième film d’Elio Petri date de 1962, et il était pourtant jusque-là inédit en France (bien que récompensé la même année par le « Prix du Meilleur Film » au festival international de Mar de Plata en Argentine). Une version (superbement) restaurée à Turin est enfin distribuée dans notre pays après sa découverte en octobre 2011 au Festival Lumière de Lyon, malheureusement de manière confidentielle (quelques rares salles « ...
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JR Les Iffs
73 abonnés
1 151 critiques
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3,5
Publiée le 29 octobre 2017
Un ouvrier, à la vue d'un homme mort d'une crise cardiaque dans un bus, en vient à remettre en cause son existence et croit à sa fin prochaine. Il s'arrête de travailler, et se promène dans la ville, à la plage, où ailleurs, et retrouve des gens qu'il a connu, avant, et même un amour d'enfance. Mais tous lui semblent indifférents, et lui-même semble très passif, et pensif. Malgré tout, après plusieurs rencontres, avec une jeune femme ...
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Un visiteur
4,5
Publiée le 26 août 2012
C’est dans un plan magnifique, tourbillonnant, que le réalisateur rend compte en quelques secondes du désarroi de Cesare, soudainement pris aux tripes par l’angoisse de la mort. Il vient de voir, dans le bus, un homme qui ne se réveillera jamais. Pensant que ses jours sont aussi comptés, il décide de s’arrêter de travailler, déambulant dans Rome, à la recherche de petits instants de vie. Salvo Randone, très attachant dans ce rôle, ...
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I Giorni contati (Les Jours comptés) est parfois mis en contexte avec un autre film italien, Umberto D. (1952), réalisé par Vittorio De Sica. Une comparaison nuancée par son réalisateur, Elio Petri : "Le film de De Sica qui m’a le plus plu fut Umberto D. Cependant, je sais que c’est un film qui ne voulait pas affronter le rapport existence-productivité. Il y avait une grande intuition, mais ce n’était pas un film sur la mort. C’était un film sur
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En mémoire du père...
Pour créer le personnage central de Cesare Conversi (joué par Salvo Randone), le réalisateur Elio Petri a puisé dans sa propre histoire familiale : "Le film est dédié à mon père parce que mon père, qui était chaudronnier, un métier éreintant étant donné qu’on travaille avec des acides à des températures très élevées pour dissoudre l’étain et dans des ateliers qui ressemblent à l’enfer, était devenu très faible physiquement et avait arrêté de trav
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L'obession de la mort
Le cinéma comme seul refuge... Le réalisateur Elio Petri a toujours eu un rapport très particulier avec la mort : "A certains moments le sentiment de la mort était si fort que je n’arrivais plus à manger ni à dormir. Cela a commencé quand ma grand-mère est morte. A la même époque un de mes amis est mort, d’un virus attrapé dans le fleuve qui lui a détruit le foie. Jusqu’à 20 ans cette obsession ne m’a pas quitté. Je me réfugiais dans le cinéma po
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