"La carte de mon pays, la Syrie se résume à des amis et des routes de repérages. Je parle à ces routes, je livre mes doutes et mes certitudes en cherchant des lieux de tournages pour mes films en attente depuis 20 ans. Mes amies passent à l’aveu devant ma caméra, s’expriment à ma place et allègent le brouillard de mes yeux. Je me réfugie auprès de la mer : c’est mon enfance effacée, c’est mon énigme, c’est la tombe sacrée de la poésie. Ammar (co-réalisateur) m’aide à passer à l’acte et à réunir mes films suspendus dans un seul."
Un film comme un puzzle en noir et blanc fait d’allers et retours qui dirait la prison et l’exil, le passé et le présent, l’amour et la mort. Un film qui dirait l’importance de la poésie.